Publié le Dimanche 4 octobre 2020 à 17h15.

Alençon : «Trop habillées ou pas assez, c'est aux femmes de décider!»

Une trentaine de personnes, dont quelques hommes, et une bonne dizaine de lycéennes sont venues au rassemblement, devant la mairie d'Alençon, organisé par le collectif droits des femmes.

Deux lycéennes ont lu leur texte, ainsi que Marie, militante féministe. Elles ont dénoncé la campagne ultra réactionnaire menée contre les femmes.

Ces dernières semaines ont vu se développer des attaques contre les femmes, les éditorialistes et les réactionnaires de tout poil, se déchaînant contre celles qui seraient trop couvertes, contre des «jupes trop longues». Dans le même temps, on s'interroge, voir même on dénonce «les robes trop courtes», «les décolletés trop grands». Des jeunes filles et des femmes sont exclues d'un musée ou d'un établissement scolaire, car elles doivent s'habiller «normalement». Rappelons qu'il n'y a pas si longtemps, avant Mai 1968, les jeunes filles n'avaient pas le droit de porter le pantalon dans les lycées. On a même pu assister au comble du ridicule avec la sortie de Blanquer, ministre de l'Education Nationale sur «la tenue républicaine» exigée.

Et tout cela se fait au nom de la responsabilité, de la "sécurité! Car si les femmes se font agressées, c'est à cause de leur tenue, non à cause de l'agresseur.

Ces évènements illustrent parfaitement ce qu'est la "culture du viol".