Publié le Mercredi 16 décembre 2009 à 14h57.

Communiqué du NA. Les libertés publiques de plus en plus bafouées en Tunisie.

Depuis des années, les étudiants syndicalistes de l'Union Générale des Étudiants Tunisiens sont en butte à une politique de persécutions systématiques de la part du pouvoir et de sa police politique: harcèlement, violences, tortures, gardes à vue illégales, enlèvements, disparitions, surveillance policière constante des universités, exclusion des responsables, siège médiatico sécuritaire, etc.

L'UGET est depuis 1 an empêchée de tenir son Congrès. Des procès préfabriqués, avec extorsions de signatures, chefs d'inculpation de droit commun et irrégularités procédurales sont intentés à ses militants.

Le 30 novembre 2009 s'est tenu le procès de 14 militants, dont certains avaient observé une grève de la faim en février, accusés d'avoir participé à un sit-in pour le droit au logement. Mohamed Soudani, l'un des leaders du mouvement, a vu sa peine de 14 mois confirmée en appel. Nejeh Saghrouni, Secrétaire Général du Bureau Fédéral à la faculté de Sciences Economiques, condamné à 2 mois par contumace sans avoir été informé de la sentence, a vu sa requête de faire opposition au jugement rejetée. Etudiants et avocats se font matraquer et réduire au silence au cours de parodies de procès.

Le NPA exprime toute sa solidarité à l'UGET et exige l'arrêt des poursuites et de la répression à l'encontre des étudiants, leur réintégration à l'Université et le droit à l'exercice des libertés politiques et syndicales.

Le 16 décembre 2009.