A l'appel de leurs organisations syndicales et politiques, les travailleurs grecs ont pour la deuxième fois paralysé la vie du pays pour refuser les mesures d'austérité insupportables décidées par le gouvernement socialiste de Papandréou pour permettre à l'Etat de continuer à donner des milliards aux banques et autres financiers qui spéculent sur sa dette.
Avions, navires, trains, métros, bus à l'arrêt, écoles, administrations, banques fermées, services de santé réduits au minimum, usines au ralenti, radios et télévisions silencieuses, manifestations nombreuses à travers tout le pays, les travailleurs ont montré leur force et leur détermination. Ils ont donné au gouvernement et à ses soutiens européens la seule réponse qu'ils méritaient.
Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec les travailleurs et le peuple grecs. Au niveau des autres pays d'Europe, nous redisons notre refus de payer les frais d'une crise dont seuls les banques, les financiers et les patrons sont responsables. C'est à eux de payer.
Nous devons unifier nos forces dans la lutte commune.
Le 11 mars 2010.