Les médias n’en ont pas parlé, mais des inondations dévastatrices ont frappé le nord du Bangladesh. Les médias ne l’ont qu’épisodiquement évoqué, mais l’aide apportée aux survivantes de la catastrophe industrielle du Rana Plaza en 2013 reste tragiquement indigente. Les médias ne la « couvriront » probablement pas, mais une caravane va, en novembre prochain, relier le Bangladesh au Népal en passant par l’Inde, pour défendre les droits des paysans, des femmes et la justice climatique.
Un mouvement paysan, le BKF-BKS, membre de la Via Campesina, s’est engagé sur ces trois fronts. Bien implanté dans certains des districts les plus affectés par les inondations, où la population rurale est très pauvre, il a besoin de plus de 6 000 euros pour aider 500 familles démunies. Les ouvrières du textile sont souvent d’origine rurale et le BKF-BKS a déjà porté secours à des victimes du Rana Plaza, hospitalisées à la suite de ce désastre. Il va maintenant acheter cent machines à coudre pour permettre à des femmes qui se retrouvent handicapées à vie de retrouver un travail, un revenu, une dignité, là encore pour un budget d’environ 6 000 euros.
Enfin, le BKF-BKS est le principal initiateur de la caravane paysanne de novembre prochain. Il invite celles et ceux qui le pourraient, de France ou d’ailleurs, à y participer.
Aide financière
L’association Europe solidaire sans frontières (ESSF) a lancé un appel à la solidarité financière pour contribuer à ces trois initiatives : aide aux familles frappées par les inondations, aide aux ouvrières du textile handicapées à vie, aide à la caravane pour les droits paysans, l’égalité de genre et la justice dans l’un des pays les plus directement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
Notre solidarité ne doit pas dépendre de la couverture médiatique des désastres humanitaires ! Si vous souhaitez répondre l’appel du BKF-BKS et d’ESSF, toutes les informations nécessaires se trouvent ici.