L’État sioniste poursuit sa colonisation des territoires palestiniens sous l’œil complice des grandes puissances .Au moment où le Premier ministre Nétanyahou est à New York pour parler du « processus de paix », son gouvernement sioniste a annoncé la construction de 1 300 logements à Har Homa, colonie située entre Bethléem et Jérusalem et de 800 logements à Ariel, colonie au nord de la Cisjordanie. Les États-Unis, l’Europe et la Russie se disent seulement « préoccupés ».L’autorité palestinienne a lancé un appel aux dirigeants des grandes puissances internationales : « Si en construisant des colonies Israël veut boycotter la création d’un État palestinien souverain, le monde doit lui répondre en reconnaissant l’État palestinien dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale ». Elle feint de découvrir le véritable projet sioniste et d’ignorer la complicité des impérialistes depuis 62 ans avec le projet du grand Israël. L’État sioniste ne veut pas de réel État palestinien sur l’espace de la Palestine mandataire.
Quelles que soient les exactions commises par Israël depuis 1948, la non-application du droit international, la mascarade des plans de « paix » et de discussions qui se traduisent irrémédiablement par le vol de la terre, l’expulsion des Palestiniens et la réduction drastique de l’espace d’un hypothétique État palestinien, la communauté internationale ne prend aucune mesure contraignante envers l’État sioniste, ne serait-ce que pour faire appliquer ses propres résolutions. Pourtant, l’Autorité palestinienne s’arc-boute sur la chimère d’un « processus de paix » conduit par les États-Unis avec l’appui de l’Union européenne et la complicité passive des États arabes. Les rencontres au sein du FMI, dont est issu le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, les séminaires auxquels participent les « investisseurs » palestiniens et les échanges « économiques » pour traiter de ce qui produit et produira de confortable bénéfices, engendrent des relations d’intérêt voire d’amitié. Ces relations affairistes sont bien loin des préoccupations de la population palestinienne qui ne veut que l’application de ses droits et la reconnaissance et la réparation de l’injustice subie. Ce sont les seules revendications populaires palestiniennes à Gaza, en Cisjordanie ou parmi la diaspora. Il appartient aux peuples d’agir massivement contre Israël. Depuis 2005, la société civile palestinienne appelle les peuples du monde à boycotter Israël, à désinvestir son économie, à sanctionner politiquement l’État colonialiste. C’est aujourd’hui le moyen central et stratégique pour soutenir le peuple palestinien. Cela passe par le refus de toute commercialisation des produits israéliens et le refus de toute activité sportive ou culturelle avec les institutions israéliennes. Il faut exercer une pression constante et massive sur toutes les institutions françaises pour qu’elles cessent leurs coopérations de toutes natures avec les institutions israéliennes. C’est l’engagement des militantEs du NPA. Commission Moyen-Orient Palestine du NPA