Depuis plusieurs semaines les étudiantEs se révoltent contre la politique de notre gouvernement. Ces réactions prennent la forme d’Assemblées Générales, de manifestations, de blocages de facs… La mise sous tutelle de l’État de la fac du Mirail à Toulouse est une démonstration que l’État s’inquiète de ces révoltes et met tout en œuvre pour nous stopper avec une répression qui s’amplifie.
La répression policière a posé ses marques un peu partout de façon violente ; à Grenoble, à Bordeaux... Dans le même temps, l’extrême droite, particulièrement décomplexée, ne se gêne plus pour aller tabasser des étudiantEs. Ce qui s’est passé à Montpellier est très significatif de la situation et cela continue à plusieurs endroits.
A Lille, suite à diverses AG, s’est tenu un rassemblement lundi soir devant la fac de droit (Lille 2), avec environ 200 personnes. Ce soir-là des militantEs d’extrême droite sont venus tabasser des étudiantEs venuEs assister à l’évènement. Une solidarité s’est créée avec les habitants du quartier venu secourir les victimes.
En réaction à ces violences, un autre rassemblement s’est tenu mardi contre les interventions policière et fasciste dans nos facs. Les étudiantEs se sont à nouveau réuniEs au même endroit malgré le fait que des militantEs d’extrême droite trainaient toujours dans les parages. Une AG s’est ensuite tenue avec environ 200 personnes afin de discuter des évènements et de la suite du mouvement.
Durant l’AG, des militantEs d’extrême droite (environ une quinzaine) se sont réuniEs devant le bâtiment de la faculté, prêtEs à venir attaquer et intimider les étudiantEs. Les personnes présentes les ont rapidement fait dégager. L’AG a continué, avec des propositions pour continuer ce mouvement comme la manifestation du 28 mars contre les violences policières et fascistes.
Néanmoins, cela montre que les politiques de ce gouvernement antisocial, qui instaure la casse de nos conditions d’étude, de vie et de travail (de la sélection, aux cheminotEs, aux hôpitaux à la loi asile et immigration) laisse la voie totalement libre à l’extrême droite qui se sent ici chez elle.
Le seul moyen de rappeler que ni l’extrême droite, ni les politiques du gouvernement n’ont pas leur place, c’est de sortir touTEs ensemble dans la rue ! Et pour ça, nous devons montrer qu’on peut gagner si l’on se met touTEs dans la bagarre ; Macron attaque sur tous les plans ; ripostons tous ensemble ! Continuons à nous organiser, rejoingnons les cheminotEs le 3 avril, il ne suffira pas d’une date pour faire reculer ces politiques, mais de centaines de milliers déterminés qui descendent dans la rue.
Ensemble, nous pouvons faire plier le gouvernement !
Correspondante