« Il faudra se battre comme il y a trente ans ! » disaient des habitants du 20e arrondissement lors de la manifestation du collectif unitaire local et des salariés de l’hôpital Tenon avec leurs syndicats SUD et CGT, samedi 14 novembre.
Avant le départ devant l’hôpital Trousseau, des salariés de plusieurs autres centres parisiens d’IVG menacés ou récemment transférés, avaient apporté leur solidarité à la lutte pour la réouverture du centre d’IVG de Tenon. Avec deux autres centres, déjà fermés, ces établissements assuraient un quart des IVG d’Île-de-France.
L’idée d’un collectif unitaire a déjà été reprise dans le 12e arrondissement, où une deuxième réunion d’organisation se tiendra le 19 novembre en défense du centre IVG de Saint-Antoine et une initiative similaire se discute à Avicenne (Bobigny). Pour défendre les centres d’IVG de proximité, et faire ainsi reculer la direction des hôpitaux de la région parisienne (APHP), présidée par le PS, il faut développer ces collectifs et leur coordination.