En direct de l’Élysée, devant deux journalistes choisis par ses soins, Sarkozy, toujours aussi plein de suffisance, a tenté de vendre la politique décidée à Bruxelles avec Angela Merkel pour tenter d'éviter que l'euro ne s'effondre, que leur Europe, celle des financiers et des multinationales, n'explose sous les effets des rivalités des classes dominantes de chaque pays. Les banques et les États conduisent l'Europe et toute la planète droit dans le mur et Sarkozy voudrait nous convaincre de l'efficacité de leurs remèdes de charlatan, la poursuite de la même politique qui n'a fait qu'augmenter la dette et aggraver la crise. L'annulation d'une partie de la dette grecque ne vise qu'à permettre aux banques de ramasser l'essentiel de leur mise. C'est bien un moratoire sur toutes les dettes publiques qu'il faudrait imposer.
A coups de fausses vérités et de vrais mensonges, Sarkozy a mis en scène une politique d'austérité destinée à faire payer la course au profit et les spéculations des riches aux salariés et à toute la population. Les bourses ne s'y sont pas trompées. Augmentation de la TVA, restriction des dépenses au détriment des services publics avec à la clé, la menace d'une récession économique, les plans de licenciements comme celui que vient d'annoncer PSA, voilà ce Sarkozy vaudrait faire accepter.
Pour le NPA, c'est aux responsables de payer, pas à la population ni aux peuples grecs, espagnols ou portugais.
Le 27 octobre 2011