Stéphane Bois, tête de liste du NPA pour les élections régionales dans le Loiret et chargé de mission à mi-temps au rectorat, s’est vu signaler que sa présence au sein du cabinet du recteur n’était plus tolérée et que sa mission se terminerait de manière anticipée en juin, à cause de son engagement et de ses opinions politiques opposées à celles du ministère. Cette répression manifeste de la liberté d’expression est confirmée par le communiqué du rectorat lui-même : « Compte tenu de son engagement politique et dans la période électorale actuelle, une distance devait être observée afin de garantir toute la neutralité nécessaire au bon fonctionnement du service » , écrivaient-ils, jeudi 12 mars. Pire encore, lorsque notre camarade a indiqué à la directrice de cabinet du recteur que leur démarche était illégale, celle-ci lui a répondu que la loi devait s’interpréter selon le contexte !Au-delà de cette scandaleuse tentative de museler l’expression politique, ce qui est choquant est l’arrogance et la morgue avec laquelle la hiérarchie de l’Éducation nationale tente de faire taire ses collaborateurs les moins obéissants, n’hésitant pas à s’en prendre à une tête de liste en pleine période électorale ! Une procédure de saisine de la Halde a été mise en place pour dénoncer ces pratiques honteuses de discrimination politique, car au travers de Stéphane, c’est toute la contestation et l’opposition du NPA au gouvernement qui sont visés. Sur Orléans, les associations, partis et syndicats de gauche ne s’y sont pas trompés, qui ont rapidement organisé le soutien et la riposte à cette tentative de répression. Un comité de soutien a été créé, et une pétition mise en ligne sur le site du comité d’Orléans : http://npaorleans.org/soutien