En réunissant 400 personnes, soit le double par rapport à l’an dernier, la manifestation de Lannemezan (65) du 26 octobre constitue un pas important dans la mobilisation pour la libération de Georges Abdallah.
VenuEs de tout l’hexagone, et de Belgique, les manifestantEs s’ébranlaient de la gare de Lannemezan en un cortège bigarré par de nombreuses banderoles, reprenant le slogan : « 30 ans de prison, 30 ans de résistance, libérons Georges Abdallah ». La police de Valls tentait une vaine intimidation en prétendant cette année nous empêcher d’approcher de la prison comme nous l’avions fait les années précédentes, au motif que nous étions trop nombreux ! Une raison de plus pour les manifestantEs d’avancer avec une détermination encore plus grande.
Solidarité internationalisteLongeant les hauts murs, nous sommes parvenuEs jusqu’à la porte d’entrée centrale de la prison, acclaméEs par les prisonniers en « promenade », qui organisaient eux aussi une manifestation au sein même de la prison aux cris de « À bas l’État, libérez Georges Abdallah ! ». Les prisonniers politiques basques détenus à Lannemezan lançaient à leur tour des slogans, repris par la délégation venue d’Euskadi. Un grand moment d’émotion et de solidarité internationaliste. Un long meeting a ensuite permis aux nombreux collectifs de faire le point sur leurs activités locales et leurs perspectives pour développer la mobilisation. Point d’orgue de cette belle journée, les jeunes militantEs de « Coup pour coup » qui n’avaient pas ménagé leurs efforts pour renforcer la mobilisation au cours des dernières semaines, nous offraient un magnifique chant en l’honneur de la Palestine et du combat anti-impérialiste de Georges Abdallah, interprété par une « chorale révolutionnaire » formée pour l’occasion. Une bonne idée dont devrait s’inspirer un mouvement révolutionnaire souvent en manque d’imagination.La participation des militantEs du NPA était bien supérieure aux années précédentes (une cinquantaine) et témoigne de la volonté de notre parti de prendre toute sa place dans une mobilisation encore trop peu présente dans les préoccupations des autres organisations et partis de la gauche française. Le combat pour la libération de notre camarade continue... La solidarité internationale est notre arme !
Alain Pojolat