Ce jeudi 8 décembre était bien un jour de rencontres pour notre camarade venu à Marseille. Dès son arrivée, il a pu constater les effets catastrophiques du « tout voiture » dans l’agglomération marseillaise, pendant les deux heures nécessaires (!) pour faire les 26 km de Marignane à Marseille...Première étape à Gémenos chez SCOP-TI. Les ex-Fralib l’ont reçu avec enthousiasme et lui ont fait visiter l’usine, qui aujourd’hui fonctionne sous la seule responsabilité des travailleurs. Cette victoire acquise après 1 336 jours de lutte (1 336, le nom choisi pour les thés et infusions produits dans l’usine) contre le géant Unilever, lutte au cours de laquelle le NPA a été très présent. Les « SCOP-TI » ont largement développé ce qu’ils entendent défendre et démontrer, à savoir que les travailleurs peuvent se passer des patrons et des actionnaires, pour produire, mieux, de meilleure qualité, et en respectant les échanges équitables.Deuxième arrêt au Centre démocratique kurde : reçus par les militants kurdes de Marseille, dont les deux co-Présidents (homme et femme, à égalité de droits) et un des membres fondateurs du PKK emprisonné pendant 17 ans dans les geôles turques. Anticapitalisme, anti-impérialisme, internationalisme, émancipation des femmes... Les camarades ont noté des convergences avec le NPA et ont rappelé leur double lutte contre « la dictature capitaliste » et « l’islamo-fascisme de Daesh ». Ils souhaitent la réussite de notre campagne, et de poursuivre les relations fraternelles.Enfin, après une rencontre avec la presse (en fait, la seule Marseillaise qui fait face à d’énormes difficultés financières), notre camarade a échangé pendant plus de deux heures, avec des militantEs de divers secteurs (commerce, santé, fonction publique, sans emploi, et autres...), en présence aussi de travailleurs de SCOP-TI, des Moulins Maurel (qui occupent leur usine depuis trois ans pour s’opposer à sa fermeture) et de militants kurdes. Licenciements, chômage, santé et protection sociale, environnement, enseignement-recherche, services publics, racisme, féminisme, homophobie... Aucun thème n’a été oublié. Et Philippe de conclure en soulignant l’importance des convergences, et la nécessité d’un outil réellement au service des luttes.La soirée s’est terminée par un repas « militant » avec des camarades du NPA13.
Chloé et Jean-Marie