Mardi 7 mars a eu lieu à la fac de Paris 8 l’un des plus importants meetings de la campagne qui a rassemblé 400 personnes dans une ambiance très combative et déterminée. Le meeting a constitué un temps fort de la campagne du NPA dans la jeunesse dans l’une des universités les plus mobilisées contre la loi travail et son monde. Dans l’amphi comble, on distinguait des visages croisés sur les blocus lycéen ou dans les comités de mobilisation étudiants, sur les piquets de grève, les visages de celles et ceux pour qui la loi travail a été un moment fort de politisation.
À la tribune, autour du candidat anticapitaliste : Anasse, cheminot délégué Sud Rail à Paris Nord en grève en ce moment ; David, enseignant dans le 92 et membre du mouvement « Touche pas à ma ZEP » ; Stavroula, travailleuse de Paris 8 engagée pour les droits des femmes ; Mar, étudiante et militante au NPA jeunes à Paris 8 ; et Omar Slaouti, militant antiraciste porte-parole de la marche du 19 mars.
Le meeting a été suivi d’un concert en hommage aux victimes des violences policières, en présence de Youssouf Traoré, le petit frère de Adama, concert animé par des rappeurs de Beaumont-sur-Oise : « tant qu’il n’y aura pas de justice, il n’y aura pas de paix »...
Cette convergence, entre des secteurs de travailleurs en lutte, des étudiantEs, des jeunes des quartiers populaires, est un élément fort de la candidature de Philippe Poutou, montrant une autre voix au sein d’une campagne où se multiplient les « affaires » et les programmes d’offensive contre notre camp social. Comme le disait la militante du NPA à la tribune, « Le 21e siècle peut être celui où nous décidons de sortir du dogme selon lequel “il n’y a pas d’alternative”, comme disait Margaret Thatcher. Et c’est un message fort de notre campagne, qu’il faut prendre nous-mêmes nos affaires en main, et arrêter de s’en remettre à un sauveur suprême ».