Le mercredi 3 novembre, les militantes et militants du NPA de l’Ain organisaient un meeting à Bourg-en-Bresse avec Philippe Poutou. Dans un premier temps, Philippe a diné au restaurant associatif et militant de la Canaille, avec une vingtaine d’acteurEs locaux des luttes, avant de rencontrer la presse. Le meeting en lui-même a réuni 80 personnes, ce qui est important pour une ville de 40 000 habitants. Comme dans d’autres villes, il a été marqué par la présence remarquable de nombreux jeunes, attirés par la personnalité et le discours radical de la candidature du NPA. Philippe a fait le tour des questions politiques et sociales du moment, parlant des services publics, de l’essor des inégalités, de la présence de l'extrême droite dans les médias et de son implantation en Europe et ailleurs, avant d’entamer un débat avec la salle.
Le lendemain, jeudi 4 novembre, Philippe tenait un meeting à l’Université Ouvrière de Genève, à l’initiative de SolidaritéS (organisation sympathisante de la IVe internationale). A la grande surprise des organisateurs, l’événement a rassemblé au moins 200 personnes, en très grande majorité des jeunes, qui n’ont pas pu tous trouver une place dans une salle sous-dimensionnée. Précédé par les interventions d’acteurs des luttes, le meeting a permis de mettre en lumière la nouvelle génération militante, qui s’investit tout particulièrement dans les luttes féministes, le combat pour le climat ou les luttes étudiantes contre la précarité. Le meeting a été l’occasion de faire la jonction entre ces luttes de la jeunesse et les résistances du mouvement ouvrier genevois, tant dans les entreprises que dans les quartiers, en particulier autour de la question du logement social qui a une importance cruciale à Genève. L’intervention de Philippe a été suivi par un débat avec la salle, avant de se prolonger tard autour d’une buvette.
A Bourg-en-Bresse comme à Genève, ces meetings montrent l’intérêt de la campagne Poutou, qui permet de cristalliser les acteurs des luttes, en les rassemblant et en leur permettant dès lors de prendre concrètement confiance dans leur propres forces. Ces initiatives permettent non seulement de remobiliser les militantes et les militants, de leur permettre de rencontrer de nouveaux acteurs, mais aussi de percevoir l’intérêt de disposer d’un outil politique commun, capable de rassembler largement les classes populaires pour une alternative anticapitaliste et révolutionnaire.