Chaque semaine dans l’Anticapitaliste, nous proposons un article sur la question des parrainages. Nous cherchons à mettre en avant ce travail militant en donnant la parole aux camarades investiEs dans différents départements.
Cela permet de montrer les pratiques différentes et de voir que nous sommes des centaines à tourner, pour se donner la pêche ! Même si la meilleure motivation reste de faire remonter des formulaires signés ! Ces tournées nous permettent aussi de constater que, partout où nous allons, les maires connaissent Philippe Poutou et reconnaissent sa légitimité à se présenter à la Présidentielle. Atteindre les 500 parrainages n’a donc rien d’impossible. Mais il nous faut, une fois de plus, augmenter les visites et convaincre. La période des vacances scolaires est en général propice puisque de nombreuses et nombreux militantEs ont plus de disponibilités.
Plus de sorties, plus de maires vus, plus de possibles…
Nous constatons une nette augmentation du nombre de camarades sur les routes. À ce titre le week-end rouge des 11 et 12 décembre a été une réussite, comparé au premier du mois de novembre. Rien qu’à Paris, une vingtaine de sorties ont été organisées dans les départements limitrophes de l’Île-de-France. Nous sommes aujourd’hui juste sous les 200 promesses. Nous avons l’objectif d’atteindre les 250 début 2022. C’est évidemment possible puisque des dizaines de maires attendent la fin de l’année pour se décider. Nous les avons déjà vu 1, 2 ou 3 fois parfois. C’est le moment de les relancer, pour qu'ils se décident à faire le geste démocratique.
Nous avons des impératifs qu’iels comprennent : par exemple, pour avoir droit à un prêt bancaire, nous devons donner des garanties et seules les promesses permettent d’apporter ces garanties aux banques. Nous savons aussi que de nombreuses rencontres avec des maires ayant eu lieu ces derniers jours porteront leurs fruits : ce sont des parrainages qui arriveront en janvier ou en février. Désormais, chaque signature glanée nous rapproche de l’objectif final qui est de s’inviter au banquet des politiciens bourgeois, afin de faire entendre la voix de celles et ceux qu’on n'entend pas : les travailleurEs, les chômeurEs, les exploitéEs et les oppriméEs. Faire entendre nos luttes pour l’égalité des droits, pour la dignité sociale, pour l’urgence climatique. Faire entendre nos propositions, notre projet d’un autre monde écosocialiste.
Parrainages : mode d’emploi
La très bonne nouvelle de ce début de campagne est qu’elle attire des centaines de jeunes et de travailleurEs dans nos meetings. Ce sont donc des dizaines de contacts, des centaines même, qui sont laissés. En effet, pour la première fois depuis 2007, nous attirons du monde dans nos réunions, le niveau de médiatisation est supérieur et les retours sur les diffusions de tracts sont excellents. Cette sympathie se traduit aussi par un phénomène nouveau, des jeunes militantEs, mais aussi des sympathisantEs que nous n’avons jamais rencontréEs auparavant (y compris sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Twitter où le mot d’ordre « On vote Poutou » est souvent en top tweet ces dernières semaines) décident d’aller aux parrainages. Pour elleux, comme pour nous, hors de question que Philippe Poutou ne soit pas sur la ligne de départ ! Il est donc important de s’organiser au mieux : mettre en place des comités de soutien à la candidature de Philippe partout où c’est possible, se répartir les cantons, les communes, les conseillerEs départementaux, régionaux, faire des duos mêlant unE camarade expérimentéE avec unE novice, faire des formations rapides (comment faire un parcours, qui aller voir prioritairement, quel argumentaire, etc.). Rappelons par exemple que nous ne demandons pas aux éluEs de soutenir Philippe Poutou, ni son programme. Nous demandons que la démocratie et le pluralisme politique existent, nous demandons la possibilité de pouvoir nous présenter. Notre courant politique est présent à la présidentielle sans discontinuer depuis 2002, il existe également en dehors de cette échéance électorale : nous sommes légitimes et il est utile de le rappeler car une partie non négligeable de la population (même si elle est minoritaire) se retrouve dans notre discours et compte bien voter pour nous.
C’est le moment d’y aller, on passe la 2e, la 3e, et même la 4e ! On sera là !