Publié le Mercredi 8 octobre 2025 à 08h00.

Stratégie révolutionnaire et démocratie des conseils

Quel acquis représente, presque 50 ans plus tard, le texte d’Ernest Mandel, Démocratie Socialiste et dictature du prolétariat, écrit en 1978, mis en débat pour le 11e Congrès de la 4e Internationale de 1979 et définitivement adopté, comme texte programmatique en 1985 au 12e Congrès1 ?

Le texte Démocratie socialiste et dictature du prolétariat date de 1978. Il était très important pour Ernest Mandel et pour l’Internationale, comme carte d’identité de la 4e Internationale sur les questions stratégiques essentielles du combat pour le renversement du capitalisme et la mise en place d’une société de transition débarrassée de l’exploitation. Cette société se caractérise, dans ce document, par la mise en place de la « dictature du prolétariat », concept qui a guidé les marxistes depuis Karl Marx. Mais en 2025, apparaissent immédiatement deux questions : comment peut-on encore parler de « dictature du prolétariat » et comment se référer à une telle notion, que peut-elle évoquer et signifier ?

Le terme même de « dictature du prolétariat », depuis le début des années 2000, a progressivement disparu du vocabulaire militant de la 4e Internationale, de la LCR, puis du NPA. En 2008, Daniel Bensaïd, dans une interview à Mediapart, répondait à la question frontale « Cette notion a-t-elle encore un sens ? » Sa réponse en gros était assez simple : Après avoir rappelé l’histoire de ce concept au 19e siècle chez Marx, puis chez Lénine et Trotski, il concluait simplement « Vu ce que sont devenues les dictatures staliniennes et plus généralement l’usage du terme de dictature au 20e siècle, après Pinochet et Franco, le mot est devenu inutilisable. Ce n’est pas la peine de se taper la tête contre le mur, il faut trouver des formes populaires pour le dire ». Distinguant ainsi clairement le mot et la chose, il affirmait que pour notre courant l’abandon du terme ne signifiait en aucun cas abandonner un concept stratégique que Mandel considérait comme une pierre angulaire du marxisme révolutionnaire. 

Il faut donc passer le terme et considérer derrière le concept, une position programmatique essentielle et voir la place qu’elle avait il y a 40 ans et celle qu’elle peut avoir pour nous aujourd’hui. 

Comprendre la période pour expliquer la notion

Même si cela n’apparaitra qu’avec quelques années de recul, le tournant de la fin de cette décennie 1970 clôt un chapitre de 30 ans. 30 années d’expansion économique (les 30 glorieuses) qui sont allées de pair  avec l’essor des guerres de libération anticoloniales et de leurs mouvements marqués par l’influence des idées socialistes, en Asie, en Afrique, en Amérique latine et au Moyen-Orient,  les révolutions yougoslave, chinoise et cubaine,  une montée des luttes sociales et de la jeunesse, notamment en Europe et aux USA à partir des années 1960, avec un développement sans précédent des courants révolutionnaires et communistes critiques et une période de 20 ans de  révolutions et soulèvements antibureaucratiques dans les « démocraties populaires » en RDA, en Pologne, en Hongrie, en Tchécoslovaquie. Ce document d’Ernest Mandel se situe donc dans un contexte où l’accomplissement de révolutions prolétariennes, de situations de double pouvoir apparaissent non pas comme une utopie abstraite mais comme des objectifs concrets, tangibles, dans un contexte de développement numérique des classes ouvrières, d’industrialisation, de renforcement des forces du mouvement ouvrier organisé et de l’ébranlement de l’hégémonie des forces social-démocrates et staliniennes.

Ernest Mandel, avec la 4e Internationale, fut ainsi plongé au cours des années 1960 et 1970 dans les nombreux débats que menèrent, aux quatre coins du monde, les mouvements de la lutte sociale et politique, et les « trotskistes » participèrent à ces débats, brisant l’ostracisme imposé par les staliniens depuis les années 30. Cela d’autant plus que la remise en cause de la période stalinienne en Russie (mise en marche par le rapport Khrouchtchev en 1956), la révolution cubaine de 1959 et la rupture sino- soviétique à partir de 1960, notamment, posaient de multiples questions, dont certaines avaient été déjà posées dans la social-démocratie allemande et russe au début du siècle et dans les années 1920. Les textes de Luxemburg, Trotski, Lénine et des gauches conseillistes reprenaient de l’actualité et étaient largement réédités. Dans ce maelström, tous les débats sur la crise révolutionnaire, les formes d’un « pouvoir ouvrier » et des structures de ce pouvoir, le modèle de développement économique dans une période de transition socialiste étaient rouverts et largement débattus. La crise du stalinisme dès les années 1960 avait eu un effet délétère au sein des partis communistes nationaux, européens notamment, ébranlés à la fois par les crises sociales et politiques dans leurs pays, mais aussi par la remise en cause des dogmes staliniens.

Comme le dit le préambule de ce document « Le débat en cours au sein du mouvement ouvrier international sur les différentes conceptions de la démocratie socialiste et de la dictature du prolétariat est le plus profond depuis les premières années qui avaient suivi la révolution d’Octobre 1917. » C’est bien des positions de Mandel et de la 4e Internationale dans ce débat que traite ce texte systématique qui reprend des positions classiques avancées par Marx, Engels et les marxistes révolutionnaires du début du 20e siècle mais en approfondissant, élaborant et systématisant aussi des positions sur le fonctionnement démocratique et les institutions qui devraient se mettre en place après le renversement de la domination capitaliste. 

Le texte reprend donc le fil conducteur marxiste de l’analyse de l’État, de la stratégie révolutionnaire et du renversement de l’État bourgeois au profit d’une auto-organisation des exploité·es dans des structures de pouvoir démocratiques : débat de Marx contre Lassalle, débat de Kautsky contre Bernstein, de Pannekoek et de Luxemburg contre Kautsky, toutes ces étapes sont celles de la construction d’une stratégie qui, à partir de l’exigence de la construction d’un parti révolutionnaire, de l’action politique directe du prolétariat, de sa préparation au renversement révolutionnaire par les luttes de masse, se concrétisera par la révolution russe,  face à ce que Pannekoek avait appelé la « passivité  kaustkienne » en Allemagne de recherche de la conquête parlementaire du pouvoir. Les révolutionnaires russes utilisèrent la Première Guerre mondiale comme tremplin pour la prise du pouvoir, quand les sociaux-démocrates allemands y voyaient un obstacle empêchant leur lente marche vers le succès parlementaire. Cette orientation des révolutionnaires russes sera reprise dans les thèses de Lénine présentées en ouverture du 1er congrès de l’Internationale communiste en 1919. 

Mandel s’appuie sur ces acquis, mais aussi sur le bilan tiré en 1936 par Trotski du Thermidor stalinien dans La Révolution trahie. Mandel vise à mener le débat tout autant avec les jeunes générations arrivées à la politique et à l’action révolutionnaire dans les années 1960, en Europe et en Amérique latine notamment, les générations précédentes influencées par les partis communistes européens en perte de repère, qu’avec les courants antistaliniens animateurs en Hongrie, Pologne et Tchécoslovaquie des insurrections des années 1950 à 1970.  Pour Mandel, le fil à plomb de ces débats est évidemment la compréhension de la nature capitaliste de l’État, en dernier ressort dictature de la bourgeoisie, capable de se défendre avec la plus grande violence si elle est menacée de renversement. La tragédie chilienne de 1973, l’anéantissement des communistes indonésiens en 1965, étaient encore proches, et les vagues de mobilisation dans les pays européens au cours des années 1970 étaient restées sans victoires après s’être heurtées à la résistance de l’État capitaliste. D’où la nécessité d’une stratégie qui prépare les exploité·es aux affrontements inévitables, mais une stratégie qui soit fondée sur un programme de luttes immédiates avec un programme transitoire qui renforce la conscience de classe et crée une cohésion politique du prolétariat « et de ses alliés » pour reprendre le vocabulaire de l’époque. Mandel gardait une confiance inébranlable dans la force internationale de la classe ouvrière, dans ses capacités révolutionnaires, mais avec une vive conscience de la nécessité de la construction d’une conscience de classe pour créer le rapport de force nécessaire face à l’aliénation capitaliste, et donc de la nécessité de construire des partis révolutionnaires comme élément décisif dans ce combat.

Dans les années 1970, les directions des PC italien2, mais aussi français et espagnol, notamment, avaient pris un tournant appelé eurocommuniste. Ces partis avaient abandonné la référence à la dictature du prolétariat non pas en tant que mot inaudible mais en tant que concept contenant la nature de classe de l’État. Ces positions et ces débats entraient en écho avec ceux menées dans la social-démocratie allemande, de 1911 à 1913, entre Kautsky, Luxemburg et Pannekoek3.

Kautsky, le principal dirigeant de la social-démocratie allemande au début du 20e siècle, concédait qu’une grève de masse pouvait régler des problèmes économiques pour la classe ouvrière mais que cela ne devait en aucun cas déboucher sur un affrontement politique visant à la destruction du pouvoir d’État. Ce débat renouait lui-même avec le débat mené par Marx contre le courant lassallien de la social-démocratie allemande4. Aussi, les opposants de Kautsky avaient remis en vigueur les textes de Marx, notamment la Critique du programme de Gotha où, dès 1875, Marx avançait la nécessité non de s’appuyer sur l’État, mais de le renverser afin d’instaurer, dans la transition entre le capitalisme et le communisme, la « dictature révolutionnaire du prolétariat », visant à ce que le prolétariat majoritaire garantisse la confiscation des moyens de production et empêche la minorité capitaliste de rétablir son pouvoir. Ce débat stratégique se prolongera en 1917 par l’ouvrage de Lénine L’État et la Révolution5 où, reprenant aussi la position de Pannekoek face à Kautsky, il décrira la marche vers le renversement de l’État tsariste et la mise en place du pouvoir des conseils ouvriers. 

Tous ces débats se croisèrent donc dans les vingt premières années du 20e siècle, mais ressurgirent vivement dans les années 1970 et 1980 et Ernest Mandel fut souvent protagoniste de ce débat. Le document de 1978 synthétise ses positions. Cette première partie du document est donc fondamentale car la nature de l’État et donc la stratégie d’un combat révolutionnaire sont des questions d’actualité aujourd’hui encore, et les analyses de Mandel ont toujours autant d’utilité, notamment sur la démarche transitoire, l’insistance mise sur l’auto- organisation, le contrôle ouvrier, non comme aboutissement ou accompagnement d’une démarche réformiste mais comme collagène, ciment de la conscience et de l’organisation de classe des exploité·es et de  servant le but stratégique vers le pouvoir.

Il existe une alternative

L’autre axe essentiel de ce texte programmatique est la minutieuse description de que devrait être une démocratie socialiste, basée sur un pouvoir des conseils.

Là aussi, la tâche était complexe à la fin des années 1970.  Dans le dialogue politique autour d’eux, les révolutionnaires rencontraient l’obstacle du bilan du stalinisme, du « socialisme réel », bien éloigné d’une large démocratie assise sur un pouvoir populaire et des droits démocratiques. Le bilan de la Révolution culturelle chinoise, et les crimes des Khmers rouges au Cambodge, alourdissaient davantage, dans les années 1970, un bilan sur lequel s’appuyaient les propagandistes réactionnaires pour marteler le « TINA » (There Is No Alternative — il n’y a pas d’alternative) lancé par la dirigeante conservatrice anglaise Margaret Thatcher : Le ver des dictatures staliniennes était dans toutes les idées de communisme : il n’y avait aucune alternative au capitalisme ! Dans les pays de l’Est, prémices de Gorbatchev, se développaient des courants favorables à « un socialisme de marché » réintégrant des critères capitalistes pour guider la production, avec une place donnée aux experts économiques et à la libre gestion par les directeurs d’entreprise : Liberman et Trapeznikov en URSS, Ota Šik en Tchécoslovaquie. Mandel débattra dans les années 1980 des thèses d’Alec Nove allant dans le même sens6.

Il s’agissait aussi pour Mandel de tirer un bilan critique de la politique bolchévique après 1917 et d’essayer d’approfondir ce que pouvait être une démocratie socialiste évitant les ornières de la bureaucratie et du parti unique. Daniel Bensaïd, en 1977, détailla longuement les débats et les interrogations sur les questions-clefs de la dictature du prolétariat et sur le débat autour de la dissolution de la Constituante russe en janvier 1918, exposant les arguments de Luxemburg face aux justifications de Lénine et Trotski7. Et auparavant en 1958, deux ans après le rapport Khrouchtchev, Michel Raptis (Pablo), alors le principal dirigeant de la 4e Internationale (SI) faisait une longue analyse critique de la politique des bolchéviks8,  s’appuyant notamment sur le bilan établi par Trotski en 1936 dans la Révolution trahie9

En 1978, Mandel approfondit tous ces acquis en accentuant le caractère pluraliste de la démocratie socialiste, à l’opposé des caricatures staliniennes qui avaient dévoyé la « dictature du prolétariat ». Le texte reste arrimé à l’exigence de la socialisation des moyens de production, au renversement de l’État bourgeois, mais avec en corollaire la mise en place d’un fonctionnement social et politique qui organise un pouvoir démocratique des exploité·es et des opprimé·es, en prenant le contrepied de plusieurs positions prises par les bolchéviks au début de la révolution russe, en pleine guerre civile, mais maintenus ensuite : interdiction progressive de tous les partis en dehors du parti bolchévik, puis interdiction des fractions au sein du parti, limitation des libertés politiques, de la liberté de la presse et d’organisation  aux seules « idées révolutionnaires » dans la ligne du Parti bolchévik, perte de substance des conseils d’usine et des soviets, centralisation du pouvoir dans l’État-parti. Le texte s’oppose terme à terme à ces mesures et vise à garantir l’ensemble des droits démocratiques individuels et collectifs, indépendamment du statut social et des opinions politiques de chaque individu. C’était, en 1980, une orientation qui distinguait clairement Ernest Mandel et l’Internationale au sein même de l’extrême gauche révolutionnaire.

 

Fonctionnement pratique de la démocratie socialiste

L’idée maîtresse du texte est la construction d’un système de conseils enracinés au niveau local en prenant tout autant en compte les lieux de travail que les lieux de vie et étant à la fois lieux de décision et lieux de pouvoir dans leur périmètre, socle d’un système de pouvoir local, régional, national, avec subrogation maximale des lieux de décisions. Ce sont donc bien des structures populaires organisant l’ensemble des habitant·es, sans discrimination sociale ou politique « La participation de millions de gens au processus de construction d’une société sans classes ne peut être limité d’une manière ouvriériste aux seuls travailleurs engagé dans la production ou au seul niveau des entreprises ». « Il s’agit de mettre sur pied des « conseils des travailleurs […] organes d’auto-organisation des masses dans toutes les sphères de la vie économique et sociale, y compris évidemment les usines, unités de distribution, les hôpitaux, les écoles, les centres de télécommunications et de transports et les quartiers et les unités territoriales ». Et cela va de pair avec « la liberté d’organisation et d’actions de mouvements indépendants d’émancipation des femmes, de libération nationale, des jeunes ». Le texte ne traite pas évidemment des nombreux mouvements sociaux qui apparurent avec vigueur dans les deux décennies suivantes. Il ne traite pas non plus frontalement une autre question posée à plusieurs reprises par d’autres courants de gauche ou au sein même de la IV :  la nécessité, parallèlement au système des conseils, d’une représentation au sein d’une assemblée, élue à la proportionnelle des partis, au suffrage universel direct et individuel,  Cette question en ouvrirait évidemment une autre, la question des réels lieux de pouvoir.10 Disons franchement qu’Ernest Mandel à l’époque rejette toute double légitimité : « Une fois que cette souveraineté des conseils est acquise, qu’il y ait un organe parlementaire pour s’occuper des questions secondaires dont on ne voit pas clairement l’utilité, il ne faut pas en faire une question de principe. Si c’est une question de tradition politique nationale dans certains pays, si c’est le lieu pour la confrontation des grands courants culturels ou idéologiques, je ne crois pas que ce soit une question essentielle, dès lors que le pouvoir économique est fermement et réellement dans les mains de la classe ouvrière armée, organisée en soviets »11.

Ainsi, toutes les questions soulevées dans ce texte de 1978 mériteraient bien d’être rouvertes et redébattues pour consolider nos propres positions actuelles. Car, dans tous les cas, les préoccupations de la collectivisation des moyens de production, du renversement du capitalisme et d’un système fondé sur une démocratie des conseils ont parcouru les décennies qui ont suivi les années 1980 et sont toujours présentes. On les rencontre ainsi dans les principes fondateurs du NPA, et plus récemment dans le Manifeste écosocialiste adopté par le dernier congrès de la 4e Internationale. Les brèves citations suivantes font écho aux combats et aux convictions des générations qui nous ont précédé·es12 : « Il n’est pas possible de mettre l’État et les institutions actuelles au service d’une transformation politique et sociale. Ces organismes, rodés à la défense des intérêts de la bourgeoisie, doivent être renversés pour fonder de nouvelles institutions au service et sous le contrôle des travailleurs et de la population [...] C’est la démocratie des productrices et producteurs associé-es décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins. Une telle réorganisation de l’économie et de la société suppose un premier niveau d’émancipation du travail, indispensable afin que les collectifs de travailleuses et travailleurs et de citoyen-nes puissent prendre réellement en charge la marche des entreprises et la gestion des affaires publiques […] Nous voulons avancer vers l’auto-organisation et l’autogestion démocratiques de la société, et cela implique les plus larges libertés d’organisation et d’expression politiques, syndicales et associatives. [...]Une domination de classe ne peut pas être éliminée par voie de réformes. Les luttes peuvent permettre de la contenir, de lui arracher des mesures progressistes pour les classes populaires, pas la supprimer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme. » 

« Les luttes des femmes, des LGBTI+, des peuples opprimés, des peuples racisés, des migrant·es, des paysan·nes et des peuples indigènes pour leurs droits ne sont pas placées à côté des luttes des travailleuses et des travailleurs contre l’exploitation du travail par les patrons. Elles font partie de la lutte des classes vivante. Ces expériences […] montrent qu’il est impossible de faire l’impasse sur le pouvoir politique et sur le nécessaire renversement du système […]Une stratégie écosocialiste de rupture implique la lutte pour la formation d’un pouvoir populaire, luttant pour un plan de transition, émanant de l’auto-activité, du contrôle et de l’intervention directe des exploité·es et des opprimé·es à tous les niveaux de la société. L’auto-émancipation n’est pas seulement notre objectif, c’est aussi une stratégie pour renverser l’ordre établi […] Le renversement de l’ordre social, l’expropriation des capitalistes se heurteront inévitablement à la riposte violente, armée, des classes dominantes. Face à cette violence, les exploité·es et les opprimé·es n’auront d’autre choix que de se défendre, il s’agira d’auto-organiser démocratiquement une violence légitime tout en refusant le virilisme et le substitutisme. »13

 

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  • 1. Sur le site de la 4e Internationale.
  • 2. Ernest Mandel, Critique de l’Eurocommunisme. Éd. Maspero, 1978.
  • 3. Kautsky, Luxemburg, Pannekoek, Socialisme, la voie occidentale. Éd. PUF, 1983.
  • 4. Karl Marx, Critique du programme de Gotha, 1875.
  • 5. Lénine, L’Etat et la Révolution, 1917.
  • 6. Ernest Mandel, En défense de la planification socialiste. Revue Quatrième Internationale n°25 septembre 1987
  • 7. Daniel Bensaid, Eurocommunisme, austro-marxisme et bolchévisme. Critique communiste n°18-19 oct-nov 1977.
  • 8. Michel Pablo, Dictature du prolétariat, démocratie et socialisme. Supplément à Quatrième Internationale janvier 1958.
  • 9. Trotski, La Révolution trahie. 1936.
  • 10. Marxisme et démocratie. Les cahiers de Critique communiste,  Éd. Syllepse 2003
  • 11. Ernest Mandel, Sur quelques problèmes de la stratégie révolutionnaire. Critique communiste n°8-9, septembre octobre 1976.
  • 12. Principes fondateurs du NPA-février 2009.
  • 13. Manifeste pour une révolution écosocialiste . 4e Internationale, février 2025.