Publié le Lundi 13 octobre 2025 à 08h00.

Fredric Jameson (1934-2024), marxisme, postmodernisme et la gauche américaine.

On voudrait faire comprendre ici, à titre incitatif, l’un des nombreux mérites du marxisme de Jameson. Contre le dédain facile de la critique culturelle marxiste, jugée parfois « déconnectée » de nos luttes, il nous faut tirer d’importantes leçons de son analyse de notre époque, avec une bienveillance pour ce qui, dans les stratégies d’écriture qui sont les siennes, correspond à son adaptation à un contexte nord-américain marqué à la fin du siècle dernier par un anti-marxisme et plus généralement un anti-intellectualisme intenses dont nous commençons à peine à émerger.

Il y a tout juste un an disparaissait Fredric Jameson, une grande figure du marxisme anglophone de la fin du 20e et du début du 21e siècle. Une partie de son œuvre massive est disponible en français depuis la fin des années 2000, et notamment ses deux livres les plus célèbres : L’inconscient politique : Le récit comme acte socialement symbolique1 et Le postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif2. Les deux ouvrages ont durablement marqué l’histoire de la pensée critique dans le monde anglophone et au-delà, depuis leur parution respective en 1981 et 1991.

Comme l’indiquent ces deux titres, Jameson fut un théoricien et un analyste de la littérature, puis plus largement, des formes culturelles. Qu’il s’agisse de littérature du 19e siècle ou d’architecture, de vidéo, de cinéma, ou de discours théoriques, son marxisme ne craignait pas de puiser dans une très vaste tradition théorique allant de Lukács, Adorno et Brecht à Althusser en passant par Ernst Bloch, Henri Lefebvre, Raymond Williams, et Ernest Mandel, pour ne nommer que les plus célèbres. 

Ces brèves remarques initiales nous orientent vers un premier ensemble de problèmes concernant notre réception de Jameson aujourd’hui. Dans son ensemble, l’œuvre de Jameson pourra paraître loin de nous, souvent difficile d’accès, au style alliant une originalité d’expression, une densité théorique et une érudition propres à désarmer les moins patient·es.

En outre, parmi les très nombreux livres et articles de cet intellectuel marxiste sans parti — et peut-être pour cette raison, d’ailleurs — on ne trouvera pas d’exemple d’intervention politique conjoncturelle à proprement parler, qui aurait pu ouvrir une voie vers son style théorique.

 

commencer par deux observations concernant Jameson, « difficile ».

1. La première : le marxisme de Jameson s’est affirmé et s'est imposé à l’ensemble du champ des lettres, des sciences humaines et sociales en contrepoint de la phase de restauration réactionnaire inaugurée aux États-Unis par l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan en 1980, phase qui devait atteindre un moment de triomphe suprême avec l’éclatement de l’Union soviétique et « la fin » de la guerre froide.

Dans le champ intellectuel et universitaire, ces années furent marquées par un ensemble de replis et d’abandons donnant bientôt lieu aux divers registres de libertarisme post- ou a-politiques si caractéristiques des années 1990, « post-marxistes », le plus souvent anti-marxistes, couramment déployés sous la bannière du postmodernisme. Voilà, sous forme certes passablement réduite, l’environnement auquel le marxisme de Jameson (mais aussi d’autres marxistes majeurs (Terry Eagleton, David Harvey, en particulier) est venu se mêler. 

Contrairement à nombre d’autres, cependant (Eagleton, Callinicos, Meiksins Wood..), et avec une patience qui inspira parfois perplexité et critiques, Jameson ne rejeta pas les formes culturelles et théoriques postmodernistes. Leur envahissement était tel — en particulier dans le contexte nord-américain – que leur critique ne pouvait se passer d’y reconnaître, en préalable, l’expression d’une nouvelle donne historique, déterminée par une phase du capital dont on avait tardé à pleinement reconnaître les caractéristiques, au delà des formules sur l’ère « post-industrielle » ou « l’âge de l’information ». 

Une formule résume alors assez bien l’œcuménisme bien compris avec lequel Jameson aborda le postmodernisme comme « logique » du capitalisme tardif : avec tel et tel adepte théorique du marché (en l’occurrence), « nous avons tout en commun, sauf l’essentiel ». « L’essentiel » n’était autre que la dynamique du capital et les conditions renouvelées de la lutte des classes dont l’oubli apparent (à l’ère de l’« immatériel » et de la « fin du travail ») ne valait que comme symptôme de sa violence intacte. On va y revenir. 

Dans tous les cas, certain·es seront porté·es, à juste titre, à faire la comparaison entre le Jameson analyste des formes multiples de la culture de masse postmoderniste et l’érudition foisonnante avec laquelle, dans de tout autres circonstances, Ernst Bloch avait suivi la trace du « principe espérance » et ses manifestations de la conscience utopique, ou « anticipante ». Comme Bloch, Jameson n’a pas hésité à aller chercher dans tout un univers idéologique et esthétique, outre les traces refoulées et silencieuses du capitalisme tardif, la part utopique de ces productions culturelles. 

2. La deuxième observation est le corollaire direct et une explicitation de ce qui précède – soit « l’essentiel ». Derrière cette circulation imperturbable et apparemment sans limite à travers une culture marquée par le refoulement de l’histoire, de la lutte de classe, et par une extension et une domination du capital devenu irreprésentable, il y a un ensemble de présupposés de caractère orthodoxe (quant au mode de production et au changement historique), une méthode (dialectique) et une intention politique (socialiste). Les quelques citations qui suivent — et leur remarquable franc-parler — valent d’être gardées à l’esprit pour ce qu’elles indiquent de la force et de la clarté de la trame principielle qui sous-tend le propos de Jameson, aussi sophistiqué puisse-t-il apparaître. 

Dans un entretien de 2007, Jameson expliquait qu’il ne se considérait pas être un « “marxiste occidental”, selon le l’expression proposée par Perry Anderson en 1973. Je suis peut-être plus un fondamentaliste économique que cela ». Et d’ajouter un peu plus loin dans la même discussion que s’il se reconnaît dans les caractéristiques du marxisme occidental3, « il est important de veiller à ce que tout marxisme moderne ne dérive pas vers une critique purement culturelle ou vers telle ou telle vision du monde psychanalytique ; et j’ai donc toujours insisté sur le fait que ces diverses priorités étaient non seulement parfaitement compatibles avec une certaine orthodoxie sur les questions économiques, mais qu’en outre, elles devaient être accompagnées d’une insistance sur l’omniprésence de la lutte de classe et sur la dynamique du capital ».

Quelques années plus tôt, en 1998, Jameson déclarait que « la politique est, au bout du compte, la chose la plus intéressante qui soit dans l’existence. Il me semble que c’est à travers la politique et l’engagement politique que l’on trouve la force perpétuelle de se confronter à de nouveaux problèmes. Beaucoup à gauche en sont venus à une forme d’épuisement avec la fin de l’Union soviétique. Pour ce qui me concerne, la question de savoir ce qu’est le capitalisme, et quelles en sont les alternatives possibles, reste un enjeu crucial. […] Mon intérêt pour la mise en rapport entre culture et situation économique a été une constante, même si ces deux choses changent, ainsi que la nature et la structure même de ce rapport ».

La troisième citation est peut-être la plus importante, cependant, en ce qu’elle indique ce qu’auront été l’intention et la visée politique premières de Jameson, trop souvent méconnues, ou trop rapidement oubliées. Dans un entretien datant de 1982, Jameson, introducteur de Lukacs, Adorno, Benjamin, Bloch, Marcuse et Sartre aux États-Unis (avec son Marxism and Form, 1971), et désormais théoricien marxiste de la littérature largement reconnu suite à la parution de L’inconscient politique (1981), expliquait ceci : « Pour ma part, je pense qu’aucun changement systémique réel dans ce pays [les États-Unis] ne sera possible sans en passer par la première étape minimale que représente la création d’un mouvement social-démocrate ; et à mon avis, même cette première étape ne sera pas possible en l’absence de deux autres préconditions (qui fondamentalement ne sont pas différentes l’une de l’autre) : la création d’une intelligentsia marxiste et celle d’une culture marxiste, d’une présence intellectuelle marxiste, autrement dit, sans la légitimation d’un discours marxiste comme véhicule d’une alternative sociale et politique ’réaliste’ dans un pays qui (à la différence de la plupart des autres pays du monde) ne l’a jamais reconnu en tant que telle. » Et Jameson de préciser : « Voilà la perspective dans laquelle je souhaiterais que mes efforts soient compris et je suppose que ma contribution à un tel développement consisterait principalement à montrer la capacité du marxisme à attirer à lui les courants les plus avancés de la pensée et des théories “bourgeoises”. Mais ça ce n’est qu’une tâche parmi d’autres. »

 

Postmoderne, postmodernisme, postmodernisme ? 

Récapitulons. Jameson fut un penseur marxiste de la littérature puis de la culture dans un environnement national à la fois marqué par une hostilité viscérale au marxisme, et par les démissions théoriques et politiques liées au rapide déclin de la classe ouvrière industrielle historique et à la transition capitaliste générale post- soviétique. Il a incarné la persistance d’une pensée de la totalité (concept voué à tous les bannissements), de la périodisation (contre l’épuisement postmoderne de la conscience historique) et d’une défense du marxisme au service d’une visée socialiste (dont Jameson ne craignait pas de faire un « absolu » non-négociable).

Mais outre les cataclysmes politiques de la fin des années 1980, quelles étaient, pour Jameson, les caractéristiques de la nouvelle période dont on avait tardé à comprendre l’émergence ?  

À partir du travail d’Ernest Mandel sur le Troisième âge du capitalisme, Jameson est en grande partie connu pour sa caractérisation de la trajectoire du capitalisme à la fin du 20e siècle et la « logique » culturelle propre à cette nouvelle période. Les concepts de postmoderne, postmodernité et postmodernisme, en particulier, ont été les outils conceptuels privilégiés de ce travail de périodisation historique (on ne fera ici le décompte de tous les « post- » et « néo- » à avoir proliféré dans ces mêmes années). Quelles sont ces caractéristiques nouvelles ? 

Le postmoderne est ce stade total auquel est parvenu la dynamique planétaire du capital qui n’a alors plus d’extérieur. Dit un peu autrement, postmoderne est cette nouvelle spatialité du capital dont le mouvement de reproduction élargie ne laisse plus exister aucun dehors. En cela le postmoderne n’arrive pas exactement après le moderne ; il en est le point de plein accomplissement. Mais précisons cela. 

L’expansion du capitalisme au cours du 20e siècle avait laissé persister un certain nombre d’enclaves précapitalistes : diverses formes résiduelles — artisanales, agraires, féodales en contexte colonial — de rapports sociaux précapitalistes. Sous divers aspects, le passé pouvait continuer de « s’immiscer dans le présent » (pour emprunter une expression d’E. Bloch). À ce titre, la modernité capitaliste dominante restait marquée de décalages, d’inégalités de développement, voire d’archaïsmes (Bloch, Walter Benjamin, ou Trotski, entre autres, se sont chacun à leur manière confrontés à ces temporalités « discordantes », ce motif si central chez l’infiniment regretté Daniel Bensaïd, lecteur assidu et héritier de ces auteurs). Ce qui signifie que diverses formes d’intuition et de conscience historiques étaient indissociables du moderne en tant que monde vécu traversé de temporalités hétérogènes, d’une présence vivante de formes historiques non encore éradiquées, ou disciplinées et rythmées par le capital. 

Mais cette hétérogénéité du moderne ne se limitait pas à ces décalages et enclaves résiduelles.

D’autres sphères et ensembles d’activités humaines, bien que dominées par la dynamique du capital, n’étaient pas encore entièrement « subsumées » (ou absorbées) par elle. L’art, la culture, mais aussi, la nature, figuraient encore une certaine extériorité a- ou pré-capitaliste. Autrement dit, ces ensembles formaient autant d’enclaves, de dehors, relativement autonomes. La culture ouvrière elle-même resta longtemps relativement extérieure à l’univers de la consommation culturelle de la bourgeoisie dominante. 

La transition vers le postmoderne consiste alors dans la résorption de ces enclaves, décalages, formes résiduelles et sphères relativement autonomes. En résulte un nouvel espace du monde du capital. Cette transition a d’ailleurs fortement coïncidé avec la thématique du « tournant spatial » dans les sciences humaines et sociales (traité en version marxiste à travers toute l’œuvre de David Harvey, autre figure majeure du marxisme anglophone, contemporain de Jameson). 

Le postmoderne, autrement dit, nommait l’aboutissement d’un mouvement interne de « colonisation » (le mot est de Jameson) et d’absorption de la nature, de la culture et de l’inconscient comme autant d’enclaves précapitalistes, après l’âge des impérialismes classiques et l’imbrication des « périphéries » du colonialisme classique, et du néocolonialisme, dans la trame des rapports de domination et de pillage global. En 1991, il écrit :  « Le postmoderne […] pourrait bien être un peu plus qu’une période de transition entre deux stades du capitalisme, dans laquelle les précédentes formes de l’économique sont en cours de restructuration à une échelle mondiale, y compris les anciennes formes de travail […]. Savoir si un nouveau prolétariat international (prenant des formes que nous ne pouvons encore imaginer) va re-émerger de ce soulèvement convulsif, nul besoin de prophète pour le prédire : cependant, nous sommes encore nous-mêmes dans le creux, et personne ne peut dire combien de temps encore ».

Tout cela nous est à présent familier : la puissance et l’omniprésence des réseaux médiatiques, de la circulation des images, des imprégnations publicitaires ; les pénétrations invasives des mondes intimes et de l’ancienne « intériorité » bourgeoise, entre brouillage des lignes entre public et privé sur réseau social et chirurgie esthétique. 

On pense alors aux quatre principales implications suivantes :  

— La première, et la plus importante, peut-être, est que « la culture », en perdant toute forme d’autonomie relative, forme un champ d’activités et de pratiques elles-mêmes directement intégrées au régime et aux rythmes de la production capitaliste ; ou si l’on préfère, la « superstructure » (comme somme de décalages temporels et spatiaux) était désormais bel et bien écrasée dans « la base ». D’où l’idée que la critique jamesonienne, loin de porter sur un après ou un à-côté culturel du monde de la production, concerne maintenant au contraire toute une dimension des rapports de production eux-mêmes. 

— Seconde implication : la spatialité nouvelle du capital opère une érosion radicale des fondements objectifs et vécus de la conscience historique. Jameson dit du roman historique, par exemple, qu’il « ne peut plus entreprendre de représenter le passé historique ; il ne peut que “représenter” nos idées et nos stéréotypes du passé (qui d’un seul coup devient “pop histoire”). » 

— Troisièmement, et corollaire du point précédent, la littérature et les études littéraires se voient déshabillées du prestige qui était le leur. Et incidemment, dans l’œuvre de Jameson, le passage de L’inconscient politique (livre de théorie marxiste de la littérature moderne, 1981) au livre de 1991 sur le postmodernisme comme logique culturelle du capitalisme avancé, n’est en rien le résultat d’une modification des intérêts et curiosités personnelles de l’auteur, et a tout à voir avec la prise de conscience d’une mutation profonde dans de la trajectoire historique du mode de production capitaliste. 

— Quatrièmement, la totalité sociale capitaliste à l’ère postmoderne – son mode d’extension et le type d’espace qui en résulte — ne peut pas être représentée. L’irreprésentabilité de cette absolutisation du capital (bientôt menacé d’une « overdose de lui-même » comme le dit si bien W. Streeck)  est un problème central de la pensée de Jameson. Ce problème aura lui-même suscité un concept tout aussi central : la « cartographie cognitive » [cognitive mapping]. Pour Jameson, l’enjeu de ce concept était affaire de « pédagogie » politique visant à « doter le sujet individuel d’un sens nouveau et plus acéré de sa place dans le système mondial », autrement dit, dans « l’espace mondial du capital multinational ». En temps de repli de l’idée et du projet socialiste, Jameson voyait dans cette « esthétique de la cartographie cognitive » la précondition du renouveau des luttes. Jameson concluait son Postmodernisme, en affirmant qu’ « une esthétique de la cartographie cognitive fait […]  partie intégrante de tout projet politique socialiste » ou encore que « la “cartographie cognitive” n’était qu’un nom de code pour “conscience de classe”. »

 

Des anticipations pour notre temps

Les citations qui précèdent suggèrent des tendances émergentes dont la consolidation ultérieure n’échappera à personne en 2025. 

Pour en compléter le tableau, « apparente à une forme de capitalisme financier », la colonisation de la nature et l’enjeu de politisation des questions environnementales pour le socialisme (contre les appropriations bourgeoises déjà en cours), ou encore « l’épuisement de la capacité des sociétés du premier monde à produire leur propre culture. Chose toujours plus vraie en Europe et au Japon, qui, je pense, sont culturellement morts ». Seule sous- estimation notable : les résurgences du fascisme dont Jameson se limitait à constater l’extinction. 

L’aggravation et l’enracinement de ces tendances émergentes nous disent à quel point nous sommes – et nous ne sommes plus – dans l’environnement dont Jameson a si brillamment saisi la dominante culturelle. Les ingrédients de la transition se sont mués en stase, entre oligarchisme triomphant, brutalisation sociale, militarisme, guerres et fascisme génocidaire, d’une part, et d’autre part, recompositions politiques à gauche, le tout au piège d’une totalité dont les fondements fossilistes ont fini par convertir les abstractions irreprésentables du capital en expérience sensible et quotidienne du chaos climatique. 

Aux États-Unis mêmes, une gauche reconnaissable aura fini par s’affirmer sur la scène politique nationale, jusqu’au Congrès et au sénat. De son côté, toute une jeunesse, entre rejet du sionisme et solidarité avec la Palestine, aura enfin réussi à fracasser le consensus historique transpartisan en matière de politique extérieure. Quand la gauche américaine devient une source d’inspiration militante et intellectuelle pour nous ici et ailleurs, il y a alors quelque raison de penser que le marxisme au long cours d’un Jameson, et son programme de reconstruction d’une gauche américaine digne de ce nom, ne peut y avoir été tout à fait pour rien. o

 

1) Fredric Jameson, L’inconscient politique : le récit comme acte socialement symbolique. Éd. Questions Théoriques, 2012. Traduit par N. Vieillescazes et avec une importante postface d’Olivier Quintyn.

2) Fredric Jameson, Le postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif. Éd. Beaux-Arts de Paris, 2007. Traduit par F. Nevoltry.

3) La prise en compte de la psychanalyse, les réserves face à la transposition par Engels de la pensée de Marx en une philosophie, voire une métaphysique (le « matérialisme dialectique »), et l’attention prioritairement accordée aux questions de la culture et de l’idéologie. 

4) Citations tirées de Le Postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif. op. cit.