Près d'un tiers de la population ne peut dans les faits avoir recours aux soins pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente, manque de lits…).
Et si des avancées ont eu lieu sur quelques dossiers, les premières annonces gouvernementales apparaissent très insuffisantes par rapport aux enjeux.
Ainsi, la Santé n’a pas été retenue comme une priorité gouvernementale.
- Les Agences Régionales de Santé - outils des restructurations - ne sont pas remises en cause.- Le refus d’un moratoire global sur les restructurations est inquiétant.- La fermeture en grand nombre de CIVG et de maternités met en danger le droit des femmes à disposer de leur corps.- Il n’est question que d’aménagement de la loi HPST et du mode de financement des hôpitaux.- Il n'est prévu qu'une simple réduction et/ou contrôle des dépassements d’honoraires.- Rien n’apparaît vraiment concernant l’installation des nouveaux professionnels de santé.- Rien non plus sur les franchises médicales.- La situation budgétaire des hôpitaux, de la psychiatrie et des structures médico-sociales devrait rester dans le rouge.
Le changement s’impose et nous pensons qu'il est urgent de nous faire entendre du gouvernement. C’est le sens de la semaine d’action engagée.
Cette semaine se déclinera aussi au niveau européen avec des manifestations à Athènes, Barcelone, Bruxelles, Londres, Madrid, au Pays Basque espagnol, à Varsovie et des initiatives en Allemagne, Italie, Suède… Elle se terminera par une conférence européenne à Varsovie les 6 et 7 octobre.
Notre Santé En Danger
A Paris, la manifestation aura lieu le 6 octobre à 14 h depuis les hôpitaux Cochin-Saint-Vincent de Paul jusque Matignon. Elle sera précédée d'un rassemblement à partir de 12h30, place de l'Observatoire-Palais Royal
Toutes les informations sont sur le site : http://www.coordination-…