Dans les mois qui viennent, la France, va être touchée par la pandémie de grippe A.
Malgré les rodomontades, les réponses du gouvernement français sont inadaptées à la situation. Elles se situent dans le cadre de politiques libérales, pour qui la santé de la population est subordonnée aux impératifs du profit.
La priorité donnée aux besoins de santé nécessiterait un système de santé public, avec des moyens suffisants totalement gratuit et proche de la population. Nous voulons un débat sur la stratégie de vaccination, d’autant qu’à la vaccination ciblée de la grippe saisonnière, on passe à une vaccination de masse avec des adjuvants comme le thiomercure, accusés de complications neurologiques, surtout chez la femme enceinte et les jeunes enfants.
Il faudrait également envisager si nécessaire l’interruption de certaines activités économiques non indispensables sans aucune pénalisation financière pour les salariés, le maintien du salaire pour les parents qui n'auraient pas de solution de garde pour leurs enfants atteints du virus..
La politique gouvernementale va à l’encontre de telles exigences.
Pire, elle prévoit d’utiliser l’épidémie pour aller de l’avant dans la casse du code du travail, et imposer encore davantage de « flexibilité ». De même l’épidémie de grippe sert à justifier le transfert des activités hospitalières les plus lucratives vers les cliniques privées.
Le NPA exige pour sa part :
- Une information et un débat public permettant une prise en charge collective et citoyenne de l’épidémie.
- La gratuité totale des soins pour tous les patients touchés par la grippe A.
- La mobilisation de l’ensemble du systéme de santé, les cliniques n’ayant aucune raison de ne pas être sollicitées face à l’épidémie.
- Le retrait de la loi Bachelot, et l’attribution des moyens nécessaires pour l’hôpital public.
Il appelle à refuser toute mise en cause des droits sociaux et des droits démocratiques sous couvert de mobilisation contre l’épidémie.
Le 9 septembre 2009