Depuis le 10 septembre, les trois hôpitaux publics de Nantes sont en grève, sous forme de débrayage, à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, Sud).
Dans sa volonté de faire des économies de personnel, la direction vient en effet de supprimer quatre jours de congé et de rallonger la durée nécessaire au passage des échelons.
Une grève dans un hôpital, cela ne se voit pas forcément : beaucoup de membres du personnel sont assignés, aussi certaines formes de lutte ont été utilisées, en particulier le blocage de ce qui n’est ni urgent ni indispensable aux soins (factures...). Le tribunal administratif, appelé à la rescousse, a interdit toute nouvelle forme de blocage mais a refusé les amendes proposées. Malgré l’abandon de FO, la lutte continue.
Et le soutien du NPA et du PG, manifesté devant les travailleurs et dans la presse, est une preuve du soutien possible des usagers des hôpitaux publics.