L’aquaculture du saumon au Chili pèse 1,5 milliard de dollars. Des millions de saumons, entassés dans des cages à 40 kg de saumon au mètre cube, bourrés d’antibiotiques, de vaccins, de pesticides contre les poux de mer, détruisant les autres espèces, favorisant les algues rouges et rejetant des millions de mètres cubes de déchets.
C’est aujourd’hui l’explosion du virus AIS (anémie infectieuse du saumon) qui décime les élevages. Ce virus, détecté en Norvége dés 1984, puis en Ecosse, au Canada explose au Chili, où les saumons sont huit fois plus entassés qu’en Norvége et les antibiotiques 600 fois plus utilisés !
La grippe aviaire avait déjà mis au ban des accusés –non pas les oiseaux migrateurs- mais les gigantesques usines à poulet d’Asie du Sud-Est.
La grippe H1N1 surgit dans les usines à porc de l’agrobusiness au Mexique.
Concentration capitaliste et perte de la biodiversité fabriquent de gigantesques incubateurs viraux.