« Le déficit de 22,7 milliards en 2009, approcherait 40 milliards avant les mesures de la loi de finances 2010 » selon la Commission des comptes de la Sécu.
Le gouvernement va piocher dans nos poches, augmenter le forfait hospitalier, dérembourser des médicaments au « service médical rendu faible » (mais alors pourquoi les produire et les vendre ?), sanctionner les médecins « gros prescripteurs » d’arrêts de travail et généraliser le contrôle des malades par des officines privées.
Oui, le chômage prive la Sécu de recettes, mais il n’y aurait pas de « trou » si les patrons n’étaient pas exonérés de cotisations (29,8 milliards en 2010) en partie compensées par l’État, donc par nos impôts, compensations relatives puisque l’État « oublie » de payer (3,5 milliards) ou paie en retard (800 millions d’intérêts des emprunts). Pas de trou, si les stock-options étaient soumis à cotisation (6 milliards), pas de trou si les accidents de travail étaient déclarés (15 milliards).