La fermeture de l'un des fours de l'usine de verre possédée par Verallia devrait entraîner la suppression de 114 emplois sur le site de Cognac. Si l'on ajoute les sous-traitants, intérimaires et fournisseurs, c'est plus de 240 emplois impactés sur le bassin d'emploi de Cognac.
La rentabilité serait à l'origine de la délocalisation d'une partie de la production vers un autre site, en Espagne ou en Italie. Pourtant, l'entreprise se porte bien et a de beaux jours devant elle…
Licenciements boursiers
Verallia a réalisé pas moins de 2,5 milliards de chiffre d'affaires en 2019, soit une croissance de 9% ; le PDG s’est augmenté de 20% (1 100 000 euros/an) ; 100 millions ont été distribués aux actionnaires : au fonds d'investissement américain Apollo, à la BPI, aux cadres dirigeants et au patron de Verallia.
Par ailleurs, des fonds de l'entreprise sont placés aux îles Caïman sans que personne (la BPI et l'État français) ne trouve à redire. On parle de plusieurs centaines de millions d'euros...
Il s'agit donc bien de licenciements boursiers. Peu importe la situation de l'emploi sur tout le Cognaçais pour les dirigeants de cette entreprise et l'État complice. Une démonstration supplémentaire de ce qu'est le libéralisme. Les quelque 200 familles de Cognac et sa région vont prendre « en pleine figure » cette restructuration boursière.
Toutes les forces progressistes des deux Charentes sont mobilisées pour soutenir nos amis verriers.