Nous avons appris en fin d’année la mise à pied de Jean-Christophe, militant CGT dans l’usine Haribo d’Uzès, pour « fautes graves ». Le 28 décembre, un premier rassemblement d'une centaine de personnes s’est réuni durant le comité d’entreprise exceptionnel, la direction demandant le licenciement de Jean-Christophe. Pour continuer le combat, les militants CGT ont organisé une deuxième manifestation le jeudi 10 janvier, et ont appelé à plusieurs débrayages sur les sites d’Uzès, Marseille et Grasse. Ils ont distribué des milliers de tracts dans les principales villes du Gard. Cette journée fut un succès car elle a réuni le double de personnes par rapport à la dernière action, en présence de plusieurs militants politiques, dont notre camarade Philippe Poutou, ou de militants syndicaux de Solidaires, CNT et de la CGT Fralib. Malheureusement, les responsables de l’UL d’Uzès n’ont permis ni à Philippe ni à aucun autre militant politique de parler. À ce jour, aucune initiative n’est arrêtée, avant la décision de l’inspection du travail le 22 janvier. Au vue du chômage qui dépasse les 13 % dans le département et les destructions d’emplois qui s’empilent (Shelbox et Vachaud à Nîmes), la convergence des luttes est plus que nécessaire. Nous appellerons ces jours-ci à la création d’un comité de soutien pour Jean-Christophe : la défense d’un militant, du syndicalisme et de sa famille est plus que nécessaire face à l’arrogance du patronat.Renaud (comité d’Uzès) et Eddy (comité de Nîmes)
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