Après une laborieuse présentation “explicative”, peu de débats autour de la modification des rapports juridiques » entre les syndicats « frères » des DOM et la CGT permettant de mettre en commun la représentativité des uns et des autres. Résolution votée « à l'ancienne » avec plus de 90 % de « pour ».
De la même façon peu de vagues autour de la place des retraitéEs. Tout le monde avec une cotisation à 1 % et une femme, un homme, égale un voix. Plus de 90 % de « pour ».
Entre temps, le vote sur la totalité du document d'orientation met en évidence une opposition aux multiples facettes qui atteint un niveau inédit avec près de 30 % de « contre » qui se traduit, en intégrant les abstentions par seulement 62,77 % de « pour ». Un débat interactif dans lequel reviennent pêle-mêle le syndicalisme rassemblé, l'absence des Goodyear et de la question de la criminalisation du mouvement social quasiment absente du document.
Pour clôturer les débats, une tout aussi laborieuse introduction de la procédure de construction de la Commission exécutive confédérale. La nécessité de représenter les territoires, les professions, les catégories sociales (notamment les cadres) et l'obligation de parité hommes/femmes sont mis au service d'une sélection efficace qui limite la place des porteurSEs de critiques. Le seul débat portera sur la représentation de la Fédé santé rendu très crispé par les affrontements internes à la Fédé. D'autant plus que les représentants de cette fédération n'avaient pas pris leur place dans les débats d'orientation. Au final cela permet de « punir » une fédération qui a osé se débarrasser d'une direction trop lourdement aligné sur la ligne confédérale jusque dans « l'affaire Lepaon ».
Un congrès qui, las de l'étalage des querelles internes, soumis aux multiples attaques relayées par les médias et instrumentalisées par la direction, adopte la direction confédérale avec 91 % de voix.