Publié le Jeudi 28 février 2013 à 12h30.

Procès des postiers du 92 : Tous mobilisés pour la relaxe !

Le 28 février prochain, les 15 postiers du 92 – 13 SUD et 2 CGT – risquent 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. 13 cadres du service RH de La Poste des Hauts-de-Seine les accusent d’une supposée séquestration dans le cadre d’une grève illimité sur plusieurs bureaux de poste de ce même département.Lors du premier jugement au tribunal de Nanterre, 13 des 15 syndicalistes avaient été reconnus coupables de séquestration et condamnés à 1 500 euros d’amende avec sursis. Si les postiers étaient reconnus coupables en appel, cela faciliterait la tâche pour La Poste pour virer des « empêcheurs de restructurer en rond ». En résistance, le collectif unitaire contre la répression du 92, réunissant syndicats et partis politiques, a lancé un appel pour « l'amnistie pour les militants du mouvement social ! »Une loi d'amnistie ?Le 27 février va débuter l'examen du projet de loi déposé par les sénateurs du Front de Gauche proposant l'amnistie pour les acteurs du mouvement social, syndicalistes ou militantEs engagéEs, condamnéEs ou sanctionnéEs « à l'occasion de mouvements sociaux et d'activités syndicales et revendicatives ». Cette proposition de loi, si elle était votée, marquerait une rupture avec la répression de ces dernières années contre les animateurs et animatrices de luttes comme à Continental, les faucheurs volontaires d'OGM, etc.En conjuguant les forces, il est possible de poser au niveau national une question de fond qui concerne tout le monde. Que peut bien signifier le droit de s'exprimer, de protester et de s'organiser, quand les discriminations antisyndicales se multiplient, quand les sanctions disciplinaires et pénales s'accumulent ? Avec le collectif unitaire, condamnons avec la plus grande fermeté l'acharnement répressif visant les postiers du 92 ainsi que de nombreux autres militants syndicaux dans le pays, afin de permettre l'amnistie des militants condamnés.

Rassemblement  de soutien le Jeudi 28 février à 13h devant la cour d'appel de Versailles, 5 rue Carnot, 78000 Versailles

CorrespondantEs