Mardi 6 mars, nouvelle journée de mobilisation sur les salaires dans le groupe Renault. Après les débrayages importants de la semaine dernière à la suite de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires, cette journée était un test de la volonté des travailleurEs de poursuivre la bataille. Avec près de 1 000 grévistes sur la journée à Cléon, 400 à Lardy, 550 au Technocentre de Guyancourt, 60 au CKD Grand-Couronne, 80 àRueil, 400 à Sandouville, 110 à VSF, 500 à Douai et 350 au Mans, la mobilisation se maintient à un niveau comparable à la semaine dernière. Entre les deux journées, les directions ont mobilisé leurs outils de communication et la maîtrise pour tenter de convaincre les salariés de la justesse de la politique salariale de Renault dans un contexte de crise. Les discussions dans les assemblées générales portent donc sur les moyens à mettre en œuvre pour l’élargissement. À Cléon, des actions devaient avoir lieu jeudi et les salariéEs lancent la proposition d’un rassemblement national la semaine prochaine au siège de Billancourt. La bataille contre l’inacceptable politique salariale de Renault continue.