Le 1er juillet, la cour d’appel de Paris a déclaré abusif le licenciement de Christian Agon et a ordonné sa réintégration immédiate par IBM. Pour la CGT, il s’agit d’une victoire magistrale sur les méthodes de « management » prédateur et la répression antisyndicale. C’est un large succès pour l’exercice du droit syndical, pour la liberté d’expression dans le monde du travail. Christian Agon, ingénieur commercial et militant syndical chez IBM, avait été licencié, le 17 novembre 2009. L’entreprise n’avait pas supporté qu’il se présente aux élections professionnelles sur les listes CGT. Dénonçant publiquement la charge de travail et la politique de baisse de rémunération des ingénieurs, cadres et techniciens d’IBM, il était devenu la bête à abattre pour la direction. Mise au placard, suppression de poste, harcèlement permanent ne l’ayant pas découragé, la direction a monté de toutes pièces un dossier de refus de travail. La décision de la cour d’appel est une bonne nouvelle pour tous ceux qui n’acceptent pas de se soumettre.