Publié le Mercredi 4 octobre 2017 à 20h06.

Villejuif : La Bourse du travail n’est pas à vendre !

Profitant de la « trêve estivale », le maire (LR) de Villejuif a sonné la charge contre la Bourse du travail et les organisations syndicales. En plein mois d’août un jugement du tribunal administratif les a sommé de quitter les locaux de la Bourse du travail sous peine d’une astreinte de 200 euros par jour de retard.

Ce jugement s’appuie sur la base de documents fournis (et non fournis, comme la convention d’occupation) par la mairie. La mobilisation ne s’est pas fait attendre et, dès le 1er septembre, un rassemblement et une manifestation ont été organisés dans la ville. Devant l’absence évidente de volonté de dialogue avec le maire, la manifestation s’est terminée par une occupation de la mairie.

Une mobilisation qui ne faiblit pas

Las, le maire a demandé l’expulsion des occupants et profité de l’ambiance « festive » de l’occupation pour déposer une plainte contre un militant de la CGT 94 par ailleurs élu municipal d’opposition.

La mobilisation s’est malgré tout poursuivie le 9 septembre avec un nouveau rassemblement devant la mairie, avant un conseil municipal qui s’est déroulé sous une hallucinante protection policière, et le 25 septembre par un rassemblement devant la préfecture du Val-de-Marne en présence de Philipe Martinez. Les organisations syndicales espéraient ainsi convaincre le préfet de ne pas autoriser l’expulsion prévue le 30 septembre.

Depuis, des distributions régulières ont eu lieu pour informer la population des enjeux et des méthodes illégales du maire. Et le samedi 30 septembre – jour théorique de l’évacuation de la Bourse – une journée portes ouvertes a été organisée. Prises de parole et exposition sur l’histoire et le rôle des Bourses du travail ont permis aux nombreux visiteurs de mieux comprendre l’histoire et les missions de la Bourse, et d’apporter leur soutien à la lutte.

Correspondant