Ce mardi 29 Septembre, Roland Veuillet était à nouveau devant les juges du tribunal de Nîmes. Roland avait fait appel de sa condamnation et, ce matin, à nouveau, rassemblement devant le palais de justice de Nîmes.
Les militants étaient nombreux, des militants syndicaux (peu), des militants du mouvement social (Attac, LDH, afps), Gilets Jaunes (en nombre), des militants du PCF, de LO, du POI et bien sûr les militants du NPA.
Nous ne nous attendions pas à une grande mobilisation mais, en fait, celle-ci était importante et à la mesure de l’enjeu : défendre à tout prix les libertés individuelles et collectives, le droit qui devrait être imprescriptible, celui de questionner, voir condamner les services de l’État qui, au lieu d’être au service des travailleurs, des salariés, des « petits », des sans (papiers, travail, logement), sont au service des banques et du capital, des puissants. Celles et ceux qui étaient présents ce matin, sont pour un autre monde, une autre société respectueuse des droits des individus et pour la justice sociale.
Le combat qu’a mené Roland n’est pas inutile, et peut-être bien malgré lui, car aujourd’hui il est la preuve que l’union dans les luttes peut revivifier le mouvement social et porter les luttes jusqu’à leurs victoires.
Roland n’a pas fait l’unanimité quant à son mode de défense mais il aura réussi à faire l’unité, à un moment, des forces sociales refusant le macronisme destructeur.
Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 29 octobre. Le procureur a requis la confirmation du jugement de 1ère instance, soit 12 mois de prison dont six avec sursis et 1750 euros d’amende.