2005 année tragique pour les sans logis hébergés dans des hôtels de fortune, insalubres et hors norme de sécurité. Près de 50 victimes, et, parmi elles, 17 personnes dont 14 enfants ont péri le 26 août dans l'incendie de l'hôtel du boulevard Auriol.Après une caricature de procès qui devait être expédié en 2 séances et qui fut interrompu et renvoyé, suite aux protestations des familles des victimes ayant choisi de quitter la salle, un nouveau procès démarre aujourd'hui 15 septembre.Seuls, des représentants d'associations ayant en charge la gestion et les travaux dans cet hôtel sont sur le banc des accusés, poursuivis pour « homicides et blessures involontaires ». Au rayon des absents, l'incendiaire responsable du feu qui s'est déclaré dans la cage d'escalier et l'Etat qui n'a pas assumé ses responsabilités à l'égard d'un immeuble dangereux, insalubre.Le NPA n'oublie pas la douleur des familles ni la parodie de justice du premier procès en mars de cette année. Justice doit enfin être rendue aux familles.Le drame du boulevard Auriol est le résultat direct d'une politique où le droit au logement n'est pas respecté mettant les sans logis entre les mains de marchands de sommeil, les contraignant à trouver refuge dans des immeubles ou des hôtels insalubres et dangereux.« Un toit c'est un droit », ce slogan des manifestations de sans logis reste terriblement d'actualité. Le 15 septembre 2011.