Le 4 décembre à nouveau, les organisations de chômeurs invitaient le monde du travail à se mobiliser contre le chômage et les précarités. Ces manifestations ont été initiées il y a près de dix ans, afin d’obtenir le déblocage des fonds de solidarité de l’Unedic non versés pendant l’année. Après plusieurs années de mobilisation, les chômeurs ont alors obtenu le versement d’une « prime de Noël », maintenue jusqu’à maintenant mais non inscrite comme un vrai droit. À ce rendez-vous annuel, la manifestation de Paris a rassemblé 3 000 personnes dont les organisations de chômeurs (AC !, Apeis, MNCP, CGT Chômeurs), ainsi que Solidaires, la FSU-Pôle Emploi, la CIP-Île-de-France, la CNT et des soutiens politiques dont un cortège du NPA. Des manifestations ont également eu lieu à Nancy (100 personnes dont des salariés de Tati en lutte) et Bordeaux (180 manifestants). Le peu de participation montre la faiblesse du mouvement des chômeurs, qui peine à trouver un nouveau dynamisme alors que le nombre de chômeurs augmente et que la négociation Unedic qui s’ouvre est lourde de dangers. Elle montre aussi que la solidarité envers les plus démunis doit se construire dans le mouvement ouvrier, après une action contre les retraites qui avait su rassembler des millions de personnes. CorrespondantEs Commission précarité du NPA
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