Le 17 avril, dans le cadre de la journée internationale de soutien aux prisonniers politiques (appelée par différents collectifs et associations et soutenue par le NPA), le rassemblement devant l’administration pénitentiaire a été accueilli par un dispositif policier disproportionné et particulièrement déterminé à contenir les manifestants. La veille, Xabier, militant basque, suspendu à l’Arc de Triomphe pour y déployer une banderole demandant « Qu’avez-vous fait de Jon Anza » sur l’Arc de Triomphe à Paris, a été gravement blessé par l’intervention de la police. Partout, les anticapitalistes et les anti-impérialistes doivent développer les mobilisations populaires, seules capables d’imposer des solutions politiques démocratiques. Partout où l’impérialisme exerce son oppression, partout où le système capitaliste étend sa gangrène, les peuples résistent. Toutes les mesures judiciaires et répressives déployées par les États français, espagnol, israélien, ont un objectif commun : nier l’identité politique et révolutionnaire des prisonniers, nier l’histoire des mouvements de résistance et d’émancipation. Nous exigeons la fin immédiate des actes de torture, d’humiliation, des juridictions et mesures d’exception, le regroupement des prisonniers politiques à proximité de leurs familles et la reconnaissance du droit à l’autodétermination des peuples.