Publié le Vendredi 28 octobre 2011 à 09h30.

500 signatures, notre premier tour à nous !

Voilà déjà plusieurs mois que nous sillonnons les routes et que nous dépensons beaucoup d’énergie pour récolter les signatures de maires qui nous permettrons d’être présents lors des élections présidentielles. Chaque jour, nous mesurons à quel point cette loi des 500 parrainages est un obstacle à la démocratie et au fait que nous puissions exprimer une voix différente dans le paysage politique.

Alors qu’Olivier Besancenot était le candidat à gauche qui avait récolté le plus de suffrages après le PS en 2007, le NPA n’est toujours pas assuré de pouvoir présenter un candidat en 2012. Alors que les multiples rebondissements de la crise mondiale montrent l’impasse dans laquelle nous mène le capitalisme, nous ne sommes pas sûrs qu’une candidature anticapitaliste puisse s’exprimer lors de ces élections.

Au moment où tout le monde se glorifie de la réussite des primaires socialistes et du formidable élan démocratique qu’elles constituent, nous avons un peu l’impression que la démocratie est à géométrie variable.  Bien des maires se font l’écho des consignes données par des dirigeants à leurs élus pour les empêcher de parrainer d’autres candidats, voire de menaces de pressions financières, de réduire leurs subventions. C’est bien l’inverse que l’on est droit d’attendre  des élus et des partis de gauche.

La bataille pour récolter 500 parrainages de maires constitue notre premier tour à nous. Nous devons encore intensifier nos efforts pour atteindre l’objectif. Nous appelons celles et ceux qui pensent une candidature du NPA est indispensable, à nous aider. La mobilisation doit être générale pour que, dans cette campagne, nous puissions inviter les luttes des jeunes et des salariés et dire haut et fort que nous refuserons de payer leurs crises.

Juliette Stein