Samedi 13 février, une centaine de personnes on bravé la pluie et battu le pavé de la préfecture contre l’état d’urgence, la déchéance de nationalité, la répression tous azimuts, et pour le respect de manifester. Le représentant du collectif, membre de la LDH, a pris la parole en dénonçant vigoureusement les mesures liberticides du gouvernement. Après quelques slogans bien sentis, une conférence de presse a été organisée où plusieurs organisations ont pris la parole, dont le NPA. Il s’agit là de la première expression publique du collectif 95 dans lequel se retrouvent de nombreuses associations, organisations syndicales, politiques, et non organisés.
Après une première réunion de création du collectif 9 jours plus tôt, la mobilisation a été rapide et massive pour le département (20 000 tracts distribués). Un succès puisque environ 25 personnes étaient présentes ce soir-là, d’obédiences diverses, avec toutes un discours vent debout contre les mesures scélérates. Dans ce collectif, plusieurs figures locales connues comme Omar Slaouti, Alima Boumedienne, et bien d’autres... Cette création avait été favorisée par un « pré collectif » créé fin décembre à l’initiative de AL, la CNT, le NPA et d’« électrons libres », relayé efficacement mi-janvier notamment par Ensemble et la LDH. Désormais nous préparons pour fin mars une réunion publique avec quelques « figures nationales ». Nous vous tiendrons au courant (alternatif). Que partout fleurissent de tels comités unitaires et larges.