La répression contre les militants continue !
Yannick Rousselet est un militant de Greenpeace connu et reconnu pour ses activités antinucléaires. Il est aussi membre du « Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire », nommé par le ministère de l’Écologie. Mais une fois de plus, pour ceux qui nous gouvernent, transparence et information ne riment pas avec nucléaire : il reste pour eux un dangereux personnage puisque son domicile a été perquisitionné le 13 décembre, suite à une plainte déposée par Christophe Quintin, haut fonctionnaire de Défense de la sécurité nationale, et Christian Riac, général de brigade. "Ils ont saisi tous nos supports numériques, professionnels et familiaux. Tout est parti", a confié le leader anti-nucléaire : téléphones, ordinateurs, disques durs externes, clés USB et cartes SD. Yannick sera placé en garde à vue en janvier et entendu pour « compromission d’un secret de la Défense nationale ». Son crime ? Informer de la réalité du nucléaire, alerter la population, organiser des actions, écrire des articles, essayer de rendre le nucléaire moins opaque et secret. Voilà comment sont traités les militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux qui s’opposent sous le gouvernement Hollande-Caseneuve-Royal. La prolongation de l’état d’urgence a bien cette fonction : faire taire toute opposition à leur politique. La meilleure façon de combattre cette répression c’est de continuer les luttes et d’être solidaires de toutes celles et ceux qui en sont victimes. Dans l'immédiat, le NPA demande l'abandon de toutes les poursuites contre Yannick Rousselet. Commission nationale écologie