La fête de Cenon a dépassé les 200 entrées, largement plus que l’an dernier. L’ambiance était aux retrouvailles, aux discussions chaleureuses et militantes, au besoin de débattre entre camarades et avec les militantEs des organisations qui avaient répondu à notre invitation : Palestine 33, ATTAC, le collectif pour la libération d’Ibrahim Abdallah, AC ! Gironde, GU, LO, Convergences et Alternatives, Solidaires, RESF…La fête a débuté par la projection du documentaire d’Audrey Hoc, le Cimetière des vivants consacré au centre de rétention administrative d’Hendaye et aux militants de la Cimade qui y interviennent, dénonçant l’inhumanité et l’absurdité de la politique du chiffre de Sarkozy. Le débat, avec les militantEs de la LDH, du RESF, de l’ASTI, et du collectif Ibrahim Abdallah, a dénoncé le gouvernement Hollande-Ayrault-Valls qui poursuit la même politique.Plus de 70 personnes ont ensuite participé au débat sur nos réponses à « l’austérité de gauche », avec Solidaires, Convergences et Alternatives, AC ! Gironde et un militant d’EELV engagé dans un travail commun avec le NPA pour la fermeture de la centrale du Blayais et contre l’ouverture de la gigantesque déchetterie de Lapouyade. Les échanges ont été riches sur la nécessité pour les salariés et la jeunesse de reprendre l’offensive. La question des Municipales et Européennes a été abordée, des discussions entre organisations du Front de gauche et NPA ayant débuté dans le département. LO, qui n’a répondu dans aucune ville à notre invitation à discuter de listes communes, n’est pas intervenu dans le débat…La salle était pleine lors de l’intervention de Philippe Poutou, qui a été chaleureusement applaudi, avant une Internationale vigoureuse et convaincue.Beaucoup de discussions sur les stands et autour d’un grand repas convivial, de camarades et sympathisants profitant de la fête pour prendre des rendez-vous, s’engager sur nos listes municipales, contribuer financièrement… et adhérer ! 5 participants ont adhéré dont 3 jeunes. Ce succès marque donc pour nous une nouvelle étape : celle d’un NPA vers lequel se tourne un milieu militant qui a besoin de débattre, de se regrouper.
Rouen (76) : le NPA au cinémaVendredi 4 octobre se tenait la première séance de la quatrième saison du Ciné NPA à Rouen. Depuis 2011, le cinéma d’art et essai Omnia de Rouen nous accueille pour quatre séances suivies d’un échange avec les spectateurs. Préparées par affichages, annoncées par la programmation du cinéma, des distributions de flyers et des encarts dans les tracts du NPA, parfois relayées par un article dans la presse locale, ces séances accueillent entre 50 et 100 spectateurs, dont bon nombre ne sont pas présents dans d’autres initiatives du NPA.Les films programmés sont des films d’une grande qualité cinématographique et qui permettent aussi une discussion intéressante. Vendredi dernier, nous avons vu Octobre d’Eisenstein. Programmer un film muet, noir et blanc, réalisé en 1927 pour le dixième anniversaire de la révolution d’octobre, était audacieux. Plus d’une cinquantaine de spectateurs ont assisté à cette projection d’une superbe copie de ce film qui a marqué l’histoire du cinéma par son montage extraordinaire. Le débat sur le contexte de la révolution d’octobre, les décodages de différents passages du film ont été très intéressants.Prochaine séance en janvier 2014 avec le Pull-over rouge, film sur la peine de mort !