Mardi 10 janvier, à 17 h 15, le rendez-vous était donné à toute la presse et aux militantEs du NPA à la sortie du métro George V. Quartier inhabituel pour des militantEs du NPA, mais emplacement idéal puisque c’est à cet endroit, dans la célèbre brasserie « populaire » (dixit M. Estrosi) le Fouquet’s, que Nicolas Sarkozy avait fêté son élection en présence des patrons du CAC 40, le 5 mai 2007.
En premier vœu et devant ce symbole du sarkozysme, le « lieu du crime », Philippe Poutou a souhaité que Nicolas Sarkozy « dégage » ainsi que toute sa bande : les Guéant, Hortefeux, Morano…
Philippe a précisé que François Hollande n’était pas la solution, appelant à dégager Sarkozy le plus à gauche possible. Notre programme d’urgence a pu être détaillé : non-paiement de la dette, service bancaire public, interdiction des licenciements, Smic à 1 600 euros, arrêt du nucléaire en dix ans, développement des services publics…
Lors de ses vœux, notre candidat est revenu sur les déclarations honteuses de Claude Guéant à propos de la bavure policière qui a coûté la vie à Wissam El-Yamni à Clermont-Ferrand, demandant une enquête et des sanctions contre les policiers responsables.
Pour conclure, Philippe est revenu sur « l’escroquerie » du programme de Marine Le Pen. Interrogé sur le vote ouvrier FN, Philippe a répondu : « Moi, je suis un ouvrier et je peux vous dire que pas mal de gens ne se retrouvent pas dans ces idées-là ».
Correspondant