Mercredi 4 novembre Philippe Poutou était à Angers. Dans l’après-midi, nous avions organisé une conférence de presse à laquelle ont assisté presque tous les médias locaux. Le soir, Philippe a animé une réunion publique sur la situation politique et les perspectives de construction d’un mouvement social face aux attaques incessantes du gouvernement et du Medef contre les salariéEs et face au saccage de la planète par les entreprises capitalistes. Il a dénoncé notamment l’exploitation des salariéEs par les capitalistes, exploitation qui est à l’origine directe de la constitution des grandes fortunes et affirmé la nécessité d’offrir aux exploitéEs une véritable perspective de changement de la société et de solidarité internationaliste. La discussion s’est ensuite déroulée de façon fraternelle entre la cinquantaine de présentEs, militantEs et sympathisantEs de gauche (PG), écologistes et libertaires (AL, CNT), évoquant successivement l’explosion de colère légitime à Air France, la nécessité de ripostes sociales coordonnées et de fronts anticapitalistes, ainsi que les espérances brutalement déçues par la politique de Syriza en Grèce. La réunion fut malheureusement précédée par une tentative d’intimidation d’une petite vingtaine de très jeunes gens, nostalgiques de l’Action française, et d’Identitaires se réclamant d’un groupuscule étudiant d’extrême droite. Aux cris de « Poutou au Goulag », « Poutou, Angers n’est pas à toi » et « La France aux Français », salut fasciste et fumigènes à l’appui, visages masqués, cette petite bande fasciste, xénophobe et antisémite, avait visiblement pour but d’empêcher la tenue de la réunion. Heureusement, en quelques minutes, nous les avons écartés de l’entrée de la salle, et ils ont fini par décamper à l’arrivée de la police.
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