Mobilisations, fête, réunion de direction... De Bordeaux à Paris en passant par le Gers, le candidat du NPA était encore bien occupé cette semaine...
Mardi 31 mai, Philippe a participé au rassemblement organisé contre la venue de Hollande pour l’inauguration de la cité du vin à Bordeaux. Un bon rassemblement, intersyndical et interpro, qui a réuni 500 personnes. Puis la manif « sauvage » sur les quais a fini nassée par la police. Mais tout s’est bien terminé...
Deux jours plus tard, Philippe était à Paris où il a rendu visite aux grévistes de l’usine de traitement de déchets d’Ivry-sur-Seine (voir article en page 9) et a participé à la manifestation « inter-lutte » organisée l’après-midi par les cheminots.
De retour sur Bordeaux, vendredi 3 juin, Philippe a participé à la manifestation organisée en début de soirée par le collectif contre la loi travail. 200 personnes, dont une grosse majorité de jeunes, des moins jeunes, des syndicalistes, pas de drapeaux, et une foule toujours très bien mélangée. Un cortège dynamique, avec quelques slogans. Les CRS ont bien cherché à bloquer la manifestation, mais finalement, le passage a été rouvert et le cortège a continué, sans violence. Comme quoi, quand la police laisse faire, tout se passe bien...
Avec les anticapitalistes du Gers en fête
Samedi 4 juin, Philippe était dans le Gers à l’invitation du NPA 32. Pour commencer, une conférence de presse à Auch, en présence des deux journaux locaux et de l’AFP, sur la place qui abrite la préfecture, symbole d’un pouvoir qui bafoue droits démocratiques et sociaux, et de la police nationale, symbole de la répression et de la violence policière. Philippe a évidemment été interviewé sur le mouvement en cours et sur l’élection présidentielle, et nous avons aussi souligné que malgré sa taille, Auch n’était pas épargnée par les violences policières, une membre de Nuit debout ayant été tabassée dans les locaux du commissariat alors qu’elle était menottée.
La fête annuelle des anticapitalistes a ensuite eu lieu à Lectoure. Trois tables rondes ont permis d’échanger : l’agriculture (comment produire et consommer autrement) ; l’état d’urgence et le racisme d’État (avec des exemples locaux) ; la situation sociale et politique qui, pour la première fois depuis des années, semble se transformer positivement, le devenir du mouvement, la construction d’un parti anticapitaliste, et bien sûr l’internationalisme. Malgré la relative faiblesse du mouvement dans le département, l’optimisme était de mise. La soirée s’est finie par une magnifique paëlla accompagnée d’entrées et de desserts bio et palestiniens et arrosée de vin du sud-ouest bio.
Histoire certainement que Philippe reprenne quelques forces avant la réunion du Conseil politique national à laquelle il a participé le lendemain à Paris.
Correspondants