Yves, tu as choisi de quitter la vie à 60 ans parce que tu étais enserré par une maladie incurable. Elle te diminuait physiquement mais pas mentalement et tu ne l’as pas supporté. Tu as donc poussé au bout le principe intransigeant de liberté que tu portais haut depuis plus de quarante ans de militantisme tous azimuts...
Entré très jeune en 1972 à la LCR jusqu’au milieu des années 1980, après une période comme sympathisant, tu étais revenu peu avant la création du NPA.
De tous les combats, de toutes les manifs, de toutes les grèves à La Poste où tu étais un pilier très actif du syndicat SUD (dès sa création dans le Val-d’Oise), tu étais intransigeant avec la défense de ta classe. Tes aspects parfois très tranchés quand il s’agissait de défendre ce en quoi tu croyais profondément, cachaient aussi une grande sensibilité d’où émanaient l’humour et une personnalité de joyeux drille amoureux de la vie sous toutes ses formes.
Vive la vie, l’art, l’amour, la liberté et la révolution, comme tu aurais pu le proclamer, camarade, ce vocable que tu adorais. Hasta la vista, « Hasta la victoria siempre ! » compa, tu restes niché dans nos cœurs et nous nous associons à la peine de ta femme, tes enfants, ta famille et tes amis.
Tes camarades