Publié le Dimanche 5 juin 2016 à 11h29.

Philippe Poutou : la fête oui, la lutte aussi !

Cette semaine, le candidat du NPA a articulé mouvement contre la loi travail dans sa ville de Bordeaux et déplacements pour des rencontres et réunions publiques à Tarbes (65) et Toulouse (31), avec dans la Ville rose une bien belle fête anticapitaliste...

Lundi 23 mai, c’est en militant syndical que Philippe a commencé la semaine par une réunion à l’union départementale CGT de Gironde. Au-delà des échanges sur le niveau de mobilisation des différents secteurs, ont fait jour un certain nombre de critiques sur l’attitude de l’UD CGT : SO, absence de débat en interne, Bourse du travail qui n’est pas ouverte aux réunions des jeunes, des précaires ou de Nuit debout...

Fort heureusement les jours suivant furent plus réjouissants : mardi, en réunion avec des syndicalistes, routiers, de la chimie, en recherche d’idées d’action, discussion qui continué le lendemain par une AG à Barbey, le théâtre occupé par le CIP depuis quelques jours. 130 personnes (jeunes, lycéenEs, étudiantEs, intermittentEs, syndicalistes enseignants, routiers, personnes non organisés) sur la même longueur d’onde.

26 mai, grosse journée

Jeudi 26 mai, mobilisation générale à Bordeaux : à 6 heures, Philippe participe à une tentative de blocage de bus Macron, devant la gare en présence de cheminotEs, de jeunes, de syndicalistes.

En fin de matinée, environ 7 000 personnes se retrouvent pour manifester. Dynamique et compacte, le ton a changé : plus de détermination et de colère... et de vigilance à l’égard des policiers, surtout ceux en civil. Et donc évidemment, à un moment, en plein quartier riche, un œuf de peinture vole sur la vitrine d’un magasin de luxe, et les flics en civil embarque un jeune... Mais la manif s’arrête, et crie « libérez nos camarades ! » Ça chauffe, les flics gazent et font une brève sortie, deux militantes sont blessées. Au bout de 45 minutes de face-à-face, les flics sont obligés de ramener le jeune qui ne ressemble en rien à un « casseur ». Il est soulevé en triomphe, et la manif peut repartir...

Et le soir même, Philippe vient saluer ses amis bloqueurs qui se préparent à une nouvelle action. Plus d’une centaine de personnes sont là !

De la ZAD de Tarbes...

Vendredi 27 mai, Philippe était invité par l’Association des riverains des stations d’épuration et installation de traitement des déchets, association qui organise la lutte des habitantEs de Bordères-sur-l’Echez, près de Tarbes (65). Philippe a pris connaissance du contenu du projet combattu par les habitantEs, et a passé l’après-midi à la ZAD.

Puis une réunion publique a eu lieu en présence d’une quarantaine de personnes, dont des militantEs de Nuit debout. Évidemment, l’essentiel du débat a tourné autour du mouvement contre la loi travail et son monde. Mais les perspectives politiques plus globales ont été aussi abordées : pourquoi se présente-t-on aux élections alors qu’on critique puissamment le système institutionnel ? Pourquoi et comment construire une organisation politique regroupant tous ceux qui luttent contre le capitalisme ? Un débat passionnant qui ouvre de nouvelles perspectives au NPA 65 !

… À la fête toulousaine

Ce samedi 28 mai, en plein mouvement social pour le retrait de la « loi travail », 400 personnes sont passées à l’après-midi et à la soirée de fête anticapitaliste organisée par le NPA 31 : militantEs du mouvement, jeunes révoltéEs, organisations amies, camarades et sympathisantEs, dans une ambiance conviviale et fraternelle.

Dès 12 h 30, la journée a bien commencé avec une conférence de presse de Philippe... accompagné de Floréal Soler, maire de Pécharic-et-le-Py (Aude), l’un de ses parrains à la présidentielle de 2017. À partir de 13 heures, la journée a été bien rythmée avec une projection débat en présence de la réalisatrice du documentaire La résistance respire sur la lutte contre le barrage de Sivens ; un débat sur l’état d’urgence, le racisme et la répression animé par Julien Salingue et Omar Slaouti ; un one-man-show musical avec M. Tristan face à un public hilare.

Le meeting s’est déroulé devant une salle bondée et enthousiaste avec des interventions de François Piquemal, porte-parole du DAL, Aurélie-Anne de l’Union des étudiants de Toulouse, Yann Puech, syndicaliste cheminot, et bien entendu Philippe. La mobilisation en cours était au centre de toutes les interventions : la nécessité d’aller vers un mouvement de grève de l’ensemble des secteurs, d'une grève générale, d’en finir avec ce gouvernement illégitime, de poser les bases d’une autre société, débarrassée du capitalisme et de ses oppressions...

La fête s’est terminée par un concert bien animé grâce aux groupes Input’es et El Comunero. Ce dernier a fait danser et vibrer la salle sur des classiques de la révolution espagnole revisités.

En bref, une vraie réussite, une fédération du NPA plus motivée que jamais, tout comme son candidat !

Correspondants