Du 7 au 11 septembre, plusieurs équipes de militantEs ont sillonné les routes de la Vienne et de la Charente afin de convaincre des éluEs de parrainer Philippe à l’élection présidentielle.
En cinq jours, nous nous sommes rendus dans 33 communes, parcourant un peu plus de 400 kilomètres. Nous avons rencontré 11 éluEs. À chaque fois, les discussions ont été riches, utiles pour comprendre les réalités locales, entendre les préoccupations des maires de petites communes, pour connaître les difficultés qu’ils et elles rencontrent. Nous avons constaté, quasi systématiquement, une sympathie pour Philippe Poutou et, souvent aussi, pour les idées que nous défendons. Nous avons été très bien accueilliEs, malgré une rentrée fort chargée pour les éluEs qui ont néanmoins pris un peu de temps pour nous écouter.
Persévérer
Nous le savons : il est très rare qu’unE maire ou unE autre éluE décide de parrainer notre candidat dès la première rencontre. C’est pourquoi il est important de commencer rapidement à aller les voir et à discuter, à proposer ensuite des nouveaux rendez-vous le mois prochain par exemple. Sur les 11 éluEs que nous avons rencontrés, si un parrainage semble déjà acquis (promesse orale à revoir dans 15 jours), nous devons revoir cinq autres maires qui hésitent. Nous avons bon espoir que des discussions se transformeront en parrainages car l’argument de la nécessité que notre parti politique soit présent à la présidentielle, par souci de pluralisme et de démocratie, est un argument que les maires entendent. Et ils et elles savent que les candidatEs des grands partis n’ont pas besoin de leurs parrainages.
Mener campagne
Un autre point à souligner est l’utilité de mener campagne. Philippe est venu soutenir la mobilisation contre les méga-bassines, projet néfaste dans les départements de la Vienne, des Deux-Sèvres, de la Charente et de la Charente-Maritime. D’abord nous avons rencontré des éluEs dans la manifestation (trois maires et une conseillère régionale), mais surtout la visite de Philippe a donné lieu à des articles dans la presse locale (papier, radio, télé). Un intérêt immédiat : touTEs les maires ont vu que nous nous présentions et que notre candidat se déplaçait dans leur département, dans une petite commune rurale qui plus est. Des secrétaires de mairie nous en ont aussi parlé. Cela facilite beaucoup les discussions. Et la presse nous a contactés dans la foulée pour un article sur les parrainages, ce qui va donner encore plus de visibilité à ce travail militant.
Ces visites nous ont motivéEs et montrent qu’il est vraiment possible d’obtenir les 500 signatures. Dans les deux départements, nous avions eu, en 2017, 11 parrainages. Aujourd’hui, nous en avons déjà récupéré 2 et pensons pouvoir dépasser le chiffre de 2017 vu les premiers retours. Alors on continue !