D’où vient-il ?
Le NPA n’a que deux sources de financement : les cotisations versées par ses membres, et les dons versés par ses sympathisantEs... et par certainEs de ses membres. N’ayant pas récolté plus de 1 % des suffrages dans 50 circonscriptions lors des dernières législatives en 2017, soit le ticket d’entrée pour commencer à toucher l’aide de l’État, le NPA ne touche pas un centime d’argent public. Le NPA est donc dans une situation de totale indépendance financière. Mais si l’on ose dire, celle-ci a un coût.
Car si le NPA n’a jamais voulu construire son budget courant à partir de l’aide publique touchée par le passé (2007-2012), pour justement préserver son indépendance structurelle vis-à-vis de l’État, celle-ci lui permettait tout de même d’avoir une trésorerie et d’assurer une certaine présence électorale. La philosophie était donc globalement la suivante : l’argent des militantEs et sympathisantEs allait au budget courant, l’argent de l’État « revenait » à l’État dans le cadre des différentes campagnes électorales. Grâce à ses recettes, le NPA est donc structurellement en capacité d’assurer ses dépenses courantes, mais rien de plus. Et nous n’avons pas de trésorerie. En clair, les sous sortent au compte-gouttes, au fur et à mesure qu’ils entrent...
Où va-t-il ?
Pour fonctionner, notre parti doit imprimer un journal hebdomadaire et une revue mensuelle, des tracts, des affiches, des autocollants, et des brochures. Il doit aussi en payer le transport et la diffusion. Des fournitures, des consommables et du petit matériel sont nécessaires pour « faire tourner la boutique ». Si la quasi-totalité des tâches sont prises en charge bénévolement, et ce à tous les niveaux, il doit malgré tout rémunérer quelques permanentEs indispensables au niveau central. Nos modestes locaux doivent être assurés, entretenus et leurs charges payées. Des salles et du matériel de sonorisation doivent être loués pour nos meetings. Notre présence à des échéances militantes, comme la fête de l’Humanité, ont un coût certain. L’organisation de notre université d’été, malgré les frais d’inscription des participantEs, est légèrement déficitaire. Un cabinet comptable et des commissaires aux comptes doivent être payés pour tenir et certifier nos comptes annuels, étape légalement cruciale. Poste très coûteux, les déplacements des militantEs pour les réunions internes, comme ceux de nos porte-parole, doivent être remboursés. Et pourtant, tout le monde voyage en classe éco et les frais de bouche n’existent pas…
Redisons-le : si toutes ces dépenses courantes sont aujourd’hui couvertes, tout se joue sur le fil, tout est calculé au minimum, avec une capacité d’épargne quasi-nulle. Chacun de vos euros est donc précieux pour couvrir ce budget minimal. Comme chaque année, la campagne de souscription n’est pas un bonus mais un moyen indispensable pour boucler notre budget. Alors faites un don !
La souscription permet une déduction fiscale des deux tiers du montant versé :
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