Nous ne reviendrons pas sur les nombreuses voix critiques qui se sont déjà exprimées sur « l’imposture écologique » du personnage Jean-Marc Jancovici1.
Ingénieur issu de Polytechnique et l’École des mines, deux fabriques à nucléocrates, fondateur de Carbone 4, société-conseil en bilans carbone, et de l’association The Shift Project, il propage les mensonges classiques sur le nucléaire comme « arme de préservation du climat », comme « énergie non carbonée » et sur la taxe carbone comme outil miracle de « responsabilisation » des entreprises.
Altercapitaliste (ses sociétés, à but lucratif, sont financées par les multinationales), autoritaire, inégalitaire et sexiste (il essentialise de prétendus « rôles » politiques genrés en évacuant toute inégalité sociale par rapport à l’énergie), il prône une expertocratie fleurant bon le mépris de classe propre aux écoles d’élites. Et quand il résume Fukushima2 à « un problème médiatique majeur », il flirte aussi avec le négationnisme écologique. Bref, tout le contraire de l’écosocialisme3.
- 1. Voir : https://reporterre.net/J…
- 2. Lire : https://lanticapitaliste…
- 3. Lire notre dossier « Face à la crise climatique, l’urgence écosocialiste » : https://lanticapitaliste…