« Nicolas de Staël. Lumières du Nord Lumières du Sud » au MuMa, Musée d’art moderne André Malraux du Havre, jusqu’au 9 novembre. La sublime abstraction figurative des paysages de 1952-1955 d’une exigence absolue et quelques 130 autres peintures et dessins parfois inédits, mais aussi la représentation humaine dans « Staël, la figure à nu » au Musée Picasso d’Antibes, jusqu’au 7 septembre.
« Les rencontres photographiques d’Arles – Parade » jusqu’au 21 septembre. 50 expositions à travers la ville.« Chefs-d’œuvre de la collection Pearlman, Cézanne et la modernité » au musée Granet à Aix-en-Provence, jusqu’au 5 octobre. Toujours de splendides paysages et vues de la montagne Sainte-Victoire.
« Viallat, une rétrospective » au musée Fabre de Montpellier, jusqu’au 2 novembre. Ou comment une forme répétitive, reconnaissable entre toutes, devient une source inépuisable d’inventivité.
« Outrenoirs en Europe – Musée et Fondations » dans le tout nouveau et beau musée Soulages à Rodez. Les toiles monumentales, les matières travaillées avec d’infinies variations, l’accroche de la lumière qui irise et fait virer au blanc le noir, cette non-couleur qui les contient toutes.
« Splendeurs de Volubilis » au MuCEM de Marseille, jusqu’au 25 août. Statuaire gréco-romaine en bronze retrouvée dans la cité antique des Maures, Trésor national à Rabat.
« Philippe Cognée » au Domaine national de Chambord, jusqu’au 12 octobre. Après ses paysages, les étranges portraits floutés à l’encaustique.
Et pour ceux qui passent quand même par Paris...
« Le mur » à la maison rouge, 10 boulevard de la Bastille, jusqu’au 21 septembre. Accroche aléatoire de près de 1 000 œuvres d’art contemporain de la collection Antoine de Galabert.
« Lucio Fontana, rétrospective » au Musée d’art moderne, jusqu’au 24 août. De l’abstraction des toiles ascétiques monochromes lacérées ou percées au baroque sensuel de ses céramiques, sans transition.
Ugo Clerico