Publié le Vendredi 22 janvier 2021 à 11h06.

Chronologie sommaire de la Commune

18 mars 1871 : Troisième tentative pour désarmer Paris. Insurrection de la Garde Nationale et de la population ouvrière. Fraternisation des troupes. Deux généraux sont fusillés.

Mouvement de panique : le gouvernement, la police, l’armée, les classes riches, la pègre, abandonnent Paris pour se réfugier à Versailles. Paris est aux mains des travailleurs.

19 mars : Malgré l’opposition des maires, le Comité central de la Garde Nationale annonce les élections pour la Commune, et déclare la levée de l’État de Siège.

20-22 mars : Manifestations à Paris des « amis de l’ordre », dispersées par la force.

22-25 mars : Commune à Lyon.

24 mars : Commune à Narbonne.

24-27 mars : Commune à Toulouse.

24-28 mars : Commune à Saint-Etienne.

26 mars : Commune au Creusot.

Les élections pour la Commune de Paris, acceptées par les maires, se déroulent dans le calme. Majorité pour les « communards ».

28 mars : PROCLAMATION DE LA COMMUNE.

Le Comité central de la Garde Nationale se retire en sa faveur, mais garde ses pouvoirs militaires. Première mesure : abolition de la « police des mœurs ».

30 mars : La Commune décrète la remise des loyers échus pendant la guerre, la suppression de la police et de l’armée permanente, la généralisation de la Garde Nationale, confirme dans leurs fonctions les étrangers élus le 26.

1 avril : Le salaire maximum des fonctionnaires de la Commune est fixé à 6 000 F par an.

2 avril : Décret sur la séparation de l’Église et de l’État, et la socialisation des biens du clergé. Première attaque de l’armée versaillaise reconstituée contre Paris.

3 avril : Échec des opérations militaires de la Commune contre Versailles. Massacre des prisonniers communards par les Versaillais.

4 avril : Écrasement sanglant de la Commune de Marseille.

5 avril : Décret de la Commune sur les otages.

10 avril : Derniers échecs des « conciliateurs » entre Paris et Versailles.

16 avril : Décret de la Commune sur la reprise des ateliers abandonnés par les associations ouvrières. Élections complémentaires à la Commune.

19 avril : Déclaration au peuple français (programme de la Commune).

20 avril : Abolition des bureaux de placements, suppression du travail de nuit dans les boulangeries. Interdiction des Monts de Piété.

23 avril : Thiers ayant reconstitué une armée suffisamment puissante rompt définitivement tous pourparlers avec la Commune.

30 avril : Élections municipales précipitées en province : majorité républicaine.

1er mai : Contre l’avis d’une minorité de ses membres, la Commune crée un Comité de Salut Public.

2 mai : Abolition du serment politique et du serment professionnel.

5 mai : Alors que les Versaillais serrent Paris de plus en plus près, la Commune et le Comité central de la Garde Nationale se disputent la direction militaire.

8 mai : Ultimatum de Thiers aux Parisiens.

9 mai : La Commune bloque toute hausse du prix du pain.

Les Versaillais s’emparent du Fort d’Issy.

10 mai : Le gouvernement signe précipitamment la paix avec l’Empire allemand.

14 mai : Le fort de Vanves est occupé par les Versaillais.

21 mai : L’armée versaillaise pénètre dans Paris.

21-28 mai : Semaine Sanglante et derniers combats de la Commune. Incendie de Paris. Exécutions en masse (le gouvernement avouera 17 000 exécutions, les rescapés disent 100 000, après que tout combat eut cessé).