Publié le Mardi 3 octobre 2023 à 09h00.

Mobilisation antifasciste après l’agression du maire de Grabels

Ce samedi 30 septembre, ils étaient venus nombreux soutenir René Revol. Le maire de Grabels a été collé au mur par deux fascistes le 23 septembre, après avoir participé à la manifestation contre les violences policières à Montpellier. Ces agresseurs l’ont menacé car ils le connaissaient bien comme « ami des arabes ».

Cette agression survient après que René Revol a publié une protestation contre le non-respect de la loi par le maire d’extrême droite de Béziers, Robert Ménard. Ce dernier avait refusé de marier un couple franco-algérien sous l’argument non fondé en droit que le fiancé n’était pas en situation régulière. L’Anticapitaliste avait publié un témoignage de la scène : Il ne fait pas bon vouloir se marier à Béziers !

Cette agression survient à la suite de bien d’autres. C’est pourquoi de nombreuses personnes, organisations et responsables politiques divers ont témoigné de leur soutien au maire de cette commune.

LFI a mené une campagne sur le sujet avec un rassemblement au village. Les trois députéEs LFI du département, une dizaine de représentantEs du groupe parlementaire, les éluEs de la majorité municipale et Jean-Luc Mélenchon, étaient à la tribune. Dans l’assistance, plusieurs centaines de personnes, des militants de LFI, du PCF, du NPA et de nombreuses organisations de gauche.

Une maire LFI d’une autre commune proche de Montpellier, Jean-Luc Mélenchon et René Revol ont pris la parole. Les discours, profondément humanistes et antiracistes, faisaient écho à l’aspiration d’une république idéale. Ils se sont conclus par une Marseillaise qui n’a pas pleinement satisfait tout le monde puisqu’elle a été suivie de l’Internationale.