La maire PS du 20e met « son » arrondissement sous pression...
Le climat se dégrade dans le 20e arrondissement de Paris : Frédérique Calandra, son maire, y est en effet assez connue pour ses foucades et l’habituelle brutalité de ses interventions. Et certaines de ses orientations, notamment un féminisme guère inclusif et une conception peu ouverte de la laïcité, sont des facteurs de tension croissante dans des quartiers où la sérénité du « vivre ensemble » entre habitantEs d’origines et de confessions diverses représente un enjeu majeur.
Quand par exemple, en qualité de présidente de la Caisse des écoles, elle exige, « en vertu de recommandations diététiques » que de la viande soit obligatoirement servie aux enfants, elle ne fait pas preuve de beaucoup de respect envers les parents musulmans qui préféreraient attendre le soir pour gérer à leur manière l’équilibre des repas. Et elle n’arrange rien en rappelant gentiment que « la restauration scolaire est un service public facultatif » ! Ben voyons !
Sous l’étouffoir
Quand elle annule brutalement une réunion publique parce que l’invitée, Rokhaya Diallo, figure généralement estimée de l’antiracisme militant, n’a pas l’honneur de lui plaire, et qu’elle se répand en propos agressifs à son encontre, elle ne met pas vraiment ses fonctions au service d’une animation joyeuse du débat public. Le comble est atteint quand des militantes féministes et antiracistes, « coupables » d’avoir explicité ce comportement sont traduites en justice pour une prétendue diffamation...
Si l’on ne veut pas qu’un arrondissement réputé jusque là pour la richesse de sa vie associative se retrouve sous l’étouffoir, il serait temps de calmer le jeu. Car le 20e n’appartient pas à son maire. Alors, une idée, comme ça : Frédérique Calandra ne pourrait-elle pas commencer par exemple en retirant sa plainte ?
CorrespondantEs