Publié le Mercredi 10 octobre 2018 à 10h06.

Lutte pour l’inscription des sans-facs à Nanterre

Depuis plusieurs mois, les militantEs du NPA et de l’UNEF se mobilisent au côté des sans-facs à l’université Paris X Nanterre. Près de 500 de cas ont été recensés, mais la présidence de l’université nie jusqu’à l’existence même d’un problème autour des sans-facs et met tout en œuvre pour invisibiliser la lutte. 

Depuis septembre, plusieurs assemblées générales et rassemblement des sans-facs et de leurs soutiens ont été organisé avec succès, et ont montré la combativité du mouvement. 

De son côté, la présidence a organisé un travail de sape, annulant successivement plusieurs rendez-vous, jouant la montre pour tenter de décourager les non-inscritEs, le semestre étant alors déjà bien entamé.

Engagements... et retournements de veste 

Face à cela, l’assemblée générale des sans-facs et de leurs soutiens a décidé d’occuper le bâtiment administratif de l’université jusqu’à une prise en charge sérieuse des dossiers. Le mardi 2 octobre, une cinquantaine de sans-facs et de militantEs ont alors réussi à entrer dans le bâtiment et, après plusieurs heures d’attente, devant le risque de fermeture administrative, la présidence a accepté d’entamer les discussions. 

Un engagement écrit de Jean-Francois Balaudé (président de l’université) a alors été obtenu, concernant la prise en charge de l’inscription de 70 sans-facs parmi la liste prioritaire de 120 dossiers présentée par les camarades.

Le jeudi suivant, un rendez-vous pour mettre en œuvre cet engagement a été organisé mais, lors de celui-ci, la présidence a retourné sa veste, jouant sur les mots, elle nie alors son engagement sur les 70 inscriptions, déduisant de ce chiffre les inscriptions obtenues précédemment par les militantEs.

Malgré cette trahison, la volonté des sans-facs et de leurs soutiens n’a pas faibli. Au contraire, un envahissement d’une réunion a eu lieu lundi 8 octobre, forçant M. -Balaudé à recevoir une délégation du mouvement pour le -confronter à ses agissements. 

À Nanterre, la lutte continue ! Nous nous sommes battuEs l’an dernier contre Parcoursup et le modèle néolibéral, aujourd’hui mobilisons-nous touTEs pour une université critique et émancipatrice au service de ceux qui la font, étudiantEs, personnels et enseignantEs.

Correspondant