Lundi 9 mars a eu lieu au tribunal administratif de Cergy (95) l’audience en référé pour tenter de suspendre la révocation de Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint de SUD Activités Postales 92.
Le juge a à peine pris le temps d’écouter les arguments de Yann et de ses défenseurs, et a pris sa décision en deux jours : non, révoquer un militant pour avoir simplement pris la parole auprès de ses collègues de travail lors d’une grève n’est pas choquant, la sanction n’est pas disproportionnée. Il faudra attendre plusieurs mois, voire plusieurs années pour que l’affaire soit à nouveau jugée, sur le fond.Comité contre la répressionAucune des 9 procédures de licenciement engagées suite au conflit de 173 jours des postiers du 92 n’avait pour l’instant abouti : la mobilisation avait barré la route à La Poste, et chaque fois qu’un regard extérieur se portait sur les dossiers, notamment de la part de l’inspection du travail, il donnait tort à La Poste et annulait les procédures. Mais dans le cas de Yann, qui est fonctionnaire, l’inspection du travail n’a pas son mot à dire.Il faut continuer à faire signer la pétition (1) et à envoyer des chèques de soutien pour faire face aux dépenses de justice (2). Enfin, il faut exiger des fédérations syndicales qu’un comité national de lutte contre la répression se mette enfin en place.
Correspondant1 – http://reintegrationyann.sudptt.org 2 – Chèque à envoyer à : SUD Poste 92, 51 rue Jean Bonal, 92250 La Garenne-Colombes